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ABC Étiquetage Nutritionnel
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pour notre pratique (Nouveautés LIVRES ou autres outils ...)

A vous la parole

(Dr Boisvert)

Formations
(INAF, Formation à venir Cancer avec Dr Richard Béliveau et Marjolaine Mailhot A METTRE À VOTRE AGENDA...)

Messagerie Groupe Harmonie Santé
11 juillet 2005
Existant depuis 2001.
Annoncez gratuitement ! Rejoignez 2400 diététistes et étudiants en nutrition

Bonjour à vous tous,

Voici la messagerie de la semaine. Je vous avise que la prochaine messagerie se fera le mardi 2 août 2005.

Les programmes de formations GHS 105.4 (Cancer)  105.5 (Ménopause, SPM, ostéoporose, migraine)  105.6 (Surconsommation à la compulsion) sont à jour. Vous pouvez vous inscrire dès que vous pouvez.
http://www.harmoniesante.com/formations.html

Résumé de la messagerie: FAIRE RECHERCHER DANS LA PAGE, POUR vous trouvez facilement:
-Programme détaillés des 3 prochaines formations organisées par le GHS
-4 nouvelles offres d'emploi ou d'opportunités
-CV de Gabriela qui offre ses services de diététiste
-Version 2005 de l’outil éducatif « Nourrir mon bébé de la naissance à 1 an » est enfin disponible.
-
5 Bourses d'études avec programme VSS
-Inscription aux 6 publications d'Extenso
-Nombreuses nouvelles du Dr Boisvert concernant l'obésité
-Lire les articles publiés par vos collègues en cliquant sur les liens respectifs


Sachez que c'est toujours un plaisir de partager vos messages.

Bonne semaine à tous et belles vacances à tous !

Marise 

Marise Charron, Nutr., Dt.P. R.D.
Nutritionniste-diététiste
Groupe Harmonie Santé

info@harmoniesante.com
VISITEZ NOTRE SITE HARMONIE SANTÉ
www.harmoniesante.com
1 877 HARMONIE  OU  514-9907128

SVP ne répondez pas à ce courriel mais nous écrire directement info@harmoniesante.com
 

PENSÉE HEBDOMADAIRE

La liberté n'est pas l'absence d'engagement, mais la capacité de choisir - et de m'engager - dans ce qui me convient le mieux.   Paulo Coelho

FORMATIONS À VENIR

FAV HEALTH 2005 - Symposium international sur les effets santé des fruits et légumes
Quand : Du 17 au 20 août 2005
Où : À l’Hotel Loews Le Concorde, Québec, Québec
Organisé par l'Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval
Pour plus de renseignements : www.favhealth2005.org

Colloque sur les effets santé de la canneberge
Quand : Les 18 et 19 août 2005
Où : À l’Hotel Loews Le Concorde, Québec, Québec
Organisé par l’Association des producteurs de canneberges du Québec et l'Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval
Pour plus de renseignements : www.favhealth2005.org/canneberge.aspx


Sophie Banville, M.Sc.
Coordonnatrice des communications / Communications Manager
Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF)
Pavillon des Services, local 1710
Université Laval, Québec (Québec) G1K 7P4
Tél. : 418-656-2131 poste 12564 – Fax : 418-656-5877
Courriel : sophie.banville@inaf.ulaval.ca

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CALENDRIER DES PROCHAINES FORMATIONS ORGANISÉES PAR LE GROUPE HARMONIE SANTÉ
(passée, en cours et à venir)

Dimanche, le 18 Septembre: Cancer: prévention et traitement  avec Dr Richard Béliveau et Marjolaine Mailhot (Drummondville)

Dimanche, le 23 Octobre: Ménopause/ostéoporose/SPM /Migraines avec Dr André Tchernof, Dr Johanne Blais et Mme Louise Desaulniers, Dt.P.  (Montréal)

Samedi, le 3 décembre: Compulsions alimentaires avec Catherine Bourassa, Dt.P. (Montréal)

Offres promotionnelles pour les 3 formations.

Pour vous inscrire:
http://www.harmoniesante.com/formations.html

Du 17 au 20 août 2005 – FAV HEALTH 2005
Symposium international sur les effets santé des fruits et légumes
Organisé par l’INAF et parrainé par la Société internationale des sciences horticoles, FAV HEALTH 2005 met en lumière les plus récentes évidences scientifiques démontrant comment les fruits et légumes peuvent réduire le risque de maladies chroniques comme le cancer, l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires. FAV HEALTH 2005 offre aux chercheurs des sciences agroalimentaires et des sciences médicales un lieu privilégié d’échange sur l’impact positif de la consommation des fruits et légumes pour la santé. Cet événement international est à votre portée car il se tiendra ici-même à Québec. Inscrivez-vous sans tarder!
******Où et quand? l’Hôtel Loews Le Concorde de Québec, du 17 au 20 août 2005
******Programme et information: www.favhealth2005.org

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Les 18 et 19 août 2005
Colloque sur les effets santé de la canneberge
Cet événement vise à réunir producteurs, transformateurs et professionnels de la santé pour favoriser les échanges sur la production et les propriétés santé de la canneberge. Le programme inclut une journée consacrée à des visites de fermes de la région de Québec et une journée de conférences qui sera clôturée par un banquet animé. Le colloque est organisé dans le cadre de FAV HEALTH 2005 par l’INAF en collaboration avec l’Association des producteurs de canneberges du Québec.
******Où et quand? À l’Hôtel Loews Le Concorde de Québec, les 18 et 19 août 2005
******Programme et information: www.favhealth2005.org/canneberge.aspx
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Les 6 et 7 octobre 2005
2e Symposium scientifique de l'INAF
Cet événement qui présentera les plus récent travaux de recherche et d'innovation en cours à l'INAF ouvrira pour la première fois ses portes aux partenaires et professionnels du milieu. Inscrivez dès maintenant cette date à votre agenda. Plus de renseignements vous seront transmis dans les mois à venir.
******Où et quand? À l'Hôtel Plaza de Sainte-Foy, les 6 et 7 octobre 2005
******Programme et information: À venir

Pour plus de renseignements sur l'une ou l'autre de ces activités, consultez les sites Internet concernés ou envoyez un courriel à info@inaf.ulaval.ca


OFFRES D'EMPLOI OU CONTRATS DIVERS

Dietetiste pour liste d'appel
Communiquez avec Donna Schafer, Chef de service, nutrition clinique
L'hopital generale juif
tel: 514-340-8222 ext. 5041
courriel: dschafer@die.JGH.mcgill.ca

Merci

Donna
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APPEL DE CANDIDATURES

ENSEIGNEMENT RÉGULIER

Le Collège Montmorency est à la recherche d'enseignantes et d'enseignants en Techniques de diététique (120.00) pour combler une charge à temps partiel (3/4 de charge) à la session Automne 2005 et pour la création d'une banque de candidatures pour d'éventuelles charges de remplacement.

Qualifications requises :

Posséder un diplôme universitaire de 1er cycle dans la discipline visée et avoir un intérêt pour la gestion et la nutrition.

Compte tenu de la politique de la langue, les personnes présélectionnées devront se soumettre à un test de français écrit.

Traitement : 33 695$ et 68 216$

Transmission de candidature :
Les personnes intéressées à soumettre leur candidature doivent transmettre leur curriculum vitae accompagné d'une lettre démontrant leur intérêt pour l'enseignement ainsi qu'une preuve d'obtention du Bacc. La réception des curriculum vitae se fait principalement par courrier électronique à l'adresse électronique suivante candidatures@cmontmorency.qc.ca. Les curriculum vitae sont conservés pour une période d'un an. Prière de soumettre votre candidature avant 16 heures le jeudi 4 août 2005.

Nous remercions de leur intérêt toutes les personnes qui soumettront leur candidature; cependant nous ne communiquerons qu'avec les personnes retenues pour une entrevue. Les documents soumis deviennent la propriété du Collège.

Pour en savoir davantage sur le programme Diététique (120.00) nous vous invitons à faire une visite à l'adresse : http://www.cmontmorency.qc.ca/programmes/t_diete.htm.

Vous trouverez cet affichage sur le site Web du Service des ressources humaines à l'adresse : http://www.cmontmorency.qc.ca/

"Le Collège Montmorency s'est doté d'une politique d'accès à l'égalité en emploi"

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Offre d’emploi nutritionniste, région de Québec

Le Groupe EFFIscience est à la recherche d’une nutritionniste dynamique et passionnée pour se joindre à son équipe multidisciplinaire. La personne recherchée éprouve un intérêt marqué pour le milieu de la nutrition en clinique privée et le travail d’équipe, elle doit être disponible de jour et de soir, à compter du mois d’août 2005. Un poste à temps partiel est offert, avec possibilité de temps complet à plus long terme, selon la motivation et la détermination de la candidate. Celle-ci doit être en mesure de pouvoir se déplacer afin d’offrir un service dans différentes cliniques médicales sur la Rive-Sud et la Rive-Nord de Québec. Pour poser votre candidature, faire parvenir votre curriculum vitae à l’intention de Mme Marylène Turmel, par télécopieur au (418) 527-5048 ou par courrier chez EFFIscience au 1045 chemin Sainte-Foy, Québec, Qc, G1S 2L8, au plus tard le 22 juillet 2005.
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Bonjour,

Vous êtes à la recherche d'un nouveau défi? Vous avez à coeur la santé de la communauté francophone? Vous êtes dynamique et passionné(e)? Alors, l'offre d'emploi en annexe est peut-être pour vous.

Si vous n'êtes pas la personne que nous cherchons, s.v.p. distribuez cette offre d'emploi aux personnes que vous connaissez.


Merci.

Marthe Dumont, présidente
Réseau franco-santé du Sud de l'Ontario
Courriel : presidente_rfsso@bellnet.ca
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Bonjour Maryse,

je suis à la recherche d'une ou deux diététistes pour animer un kiosque dans
un salon sur l'alimentation. C'est le salon d'exposition Colabor qui aura
lieu les 24, 25, 26 et 27 septembre prochains à St-Hyacinthe. Colabor est un
réseau de distribution en alimentation dont les principaux clients sont les
cafétérias, restaurants, hôtels, CPE, résidences de personnes âgées,
dépanneurs et épiceries.
La ou les personnes devront faire l'animation d'un kiosque sur la saine
alimentation. Il faudra informer les gens sur les principes de base de bien
manger, vulgariser les notions fondamentales de nutrition, proposer des
trucs pour améliorer les choix alimentaires lorsqu'on mange à l'extérieur de
la maison et répondre aux différentes questions sur la saine alimentation.

Exigences:
- Posséder un baccalauréat en nutrition ou diététique
- Etre membre en règle de l'OPDQ
- Avoir des aptitudes en communication et en vulgarisation
- Ëtre disponible pour les 4 jours de 10h00 à 17h00 (les 24,25,26 et 27
septembre 2005)

Les personnes intéressées peuvent communiquer avec moi par courriel à
l'adresse suivante:
catherine.baril@freeman-alimentel.com
ou par téléphone au 450-641-2040 poste 205.


Pourrais-tu confirmer avec moi que tu as bien reçu ce courriel. Je serai
absente du bureau la semaine du 11 juillet mais je te laisse mon courriel à
la maison pour me rejoindre: cathlb@hotmail.com

Merci et bonne fin de journée.

Catherine Baril, Dt.P
Directrice de comptes
Freeman-Alimentel Inc.
Tél.: (450) 641-2040 poste 205
Fax: (450) 641-4060
_______________

Bonjour

Je suis diététiste et présidente de la compagnie Atout Gestion Santé qui est une firme de placement et de consultation en gestion et nutrition clinique.

Je suis à la recherche d’une diététiste pour un remplacement d’un an à titre de chef du service alimentaire (Laval).

Je désire aussi avoir une banque de CV de diététistes pour d'éventuels contrats.

Pourriez-vous faire paraître cette offre sur votre site dans les meilleurs délais.

J’apprécierais recevoir les CV par courriel (s’il y a lieu).

Merci à l’avance

Ginette Charbonneau

(450) 437-3550
atout_gestion_sante@videotron.ca

VOUS DÉSIREZ ÊTRE MEMBRE DU GROUPE HARMONIE SANTÉ, contactez-nous pour en savoir davantage:

MEMBRES EMPLOYÉS
:
Brisez l'isolement, découvrez une philosophie de partages et d'échanges et découvrez les avantages d'être membres:
Si vous êtes employé(e), parlez des avantages pour vous à votre employeur. Le prix peut aller jusqu'à 6 diététistes.  Inclue les 6 formations GHS avec remise de UEC pour les 6 membres (sur place ou sur CD rom pour celles qui sont loin), bibliothèque virtuelle (cours, conférence, sujets éducatifs...), accès au logiciel en ligne de calcul de valeurs nutritives, forum avec expert en ligne.... Imprimez ce document à remettre à votre employeur.. http://www.harmoniesante.com/messagerie/Etablissements_de_sante_CLSC_CH_CHSLD.htm
 
MEMBRES AUTONOMES
Recherchons des diététistes en privé pour ces régions:  Granby, Sorel, Rimouski, Joliette, Outaouais, Valleyfield, Beauce...

Visitez notre site pour découvrir tous les services que vous pourrez offrir  aux clients et dans votre collectivité (école, CPE, entreprises):  http://www.harmoniesante.com/HS/adhesion.asp  Consultation privées (obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, problèmes gastro-intestinaux, prévention...), projets préventifs dans nos écoles (travail avec infirmière, psychologue et éducateur physique, concessionnaire de cafétéria), projets et conférences en entreprises, 6 formations scientifiques nous aidant dans notre profession, dossiers en ligne sécurisé vos clients,  section privé pour les clients (forum anonyme, journal alimentaire en ligne...) reliés à votre site personnalisé, page Web, programme Action Harmonie Santé (basé sur la saine nutrition (côté vert), l'activité physique (côté rouge) et l'estime de soi (côté jaune), les 3 couleurs de notre triangle, etc.

Consultations privées, voir les  honoraires professionnels et les programmes Action Harmonie Santé  suggérés dans les milieux, découvrez les projets dans nos écoles,  http://www.harmoniesante.com/messagerie/Messagerie_Dt_P_05_06_29.html et autres. Vous pouvez personnaliser tout ces projets et en ajouter.

Le centre local de développement de votre région vous donne toutes les ressources vous aidant à débuter le projet. Profitez-en ! Les travailleuses autonomes auront l'avantage de pouvoir profiter du congé parental présenté par le gouvernement fédéral.

S'unir pour mieux servir ! Faire grandir notre profession, ensemble !

Nous
écrire   info@harmoniesante.com 1 877 HARMONIE  514-990-7128 pour en savoir davantage sur nos projets.

ABC ÉTIQUETAGE NUTRITIONNEL GHS

Vous recherchez une valeur nutritive d'un produit ? Utilisez notre portail de fiches nutritionnelles.
Vous désirez calculer la valeur nutritive de vos produits et avoir le tableau exigé par Santé Canada ? Avons un service complet à vous offrir.

PUBLICATIONS DIÉTÉTISTES ET AUTRES
(Partagez ici vos publications)

 

COMMUNIQUÉS
À VOUS LA PAROLE OU PLUTÔT LA PLUME
Envoyez-nous vos communiqués dans le courriel directement.

Il nous fait plaisir de vous informer que la version 2005 de l’outil éducatif « Nourrir mon bébé de la naissance à 1 an » est enfin disponible. Vous trouverez à l’adresse internet suivante le bon de commande www.clscsuzorcote.qc.ca

Cette version allie les nouvelles recommandations de Santé Canada et celles du « Mieux Vivre avec notre enfant 2006» visant à débuter les aliments complémentaires à partir de 6 mois que ce soit pour les bébés allaités ou ceux nourris avec une préparation commerciale pour nourrissons.

Nous avons également été soucieuses de rencontrer les exigences de l’Initiative des Amis des Bébés (IAB) dans tous les détails de rédaction. C’est avec fierté que nous pouvons affirmer que « Nourrir mon bébé » est en conformité IAB. Pour ce faire, nous avons pu compter sur la généreuse collaboration d’expertes en la matière : Dr. Suzanne Dionne, Louise Dumas, Josée Martel, et Lydia Rocheleau.

Toujours aussi attrayants et très visuels, le calendrier et la brochure seront sûrement encore très appréciés des parents qui désirent être guidés dans l’introduction des aliments pour leur bébé.

Sylvie Renaud, Dt.P
CLSC Drummond
(819) 474-2572 poste 309

Marie-Josée Audet, Dt.P.
CSSS-d’Arthabaska-Érable CSSS Drummond –
Point de service CLSC Suzor-Côté
(819) 758-7281 poste 2132

Lucie Fortier, Dt.P.
CSSS d’Arthabaska-Érable
Point de service CLSC-CHSLD de l’Érable
(819)362-6301 poste 240

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NOUVEAUTÉ !
Extenso lance en primeur sa section professionnelle !

Malgré votre bonne volonté, vous manquez souvent de temps pour mener une veille scientifique et rester au fait des mises à jour dans votre domaine d’activités professionnelles ?

Extenso vous propose un service innovateur de revue de littérature scientifique en nutrition : l’état de la question. L’ÉTAT DE LA QUESTION est un accès facile et rapide à l’actualité scientifique en nutrition pertinente à votre pratique. Fidèle à sa mission, Extenso s’assure de n’offrir que des documents pertinents tant par leur qualité et leur justesse scientifique que par le choix de sujets.

Profitez du premier numéro GRATUIT : les produits naturels et la perte de poids.

Et abonnez-vous sans tarder pour recevoir les prochains numéros ! www.extenso.org/zone_professionnels

Abonnement annuel : 60 $ pour 6 numéros.
Extenso est un organisme à but non lucratif : les frais d’abonnement contribuent à son autofinancement et, conséquemment, à sa survie. Une raison de plus de s’inscrire !

Sujets à venir : oméga 3 et santé cardiovasculaire, acides gras trans d'origine naturelle et santé, vitamine D et maladies chroniques, etc.


Le développement de ce service est rendu possible
grâce à la précieuse collaboration du
Bureau Aliments et Santé Arctic Gardens.

Nathalie Jobin, Ph.D, Dt.P.

Directrice Nutrition et Affaires Scientifiques

Extenso, Centre de référence sur la nutrition humaine

tél.: 343-6111 poste 1-3716

courriel:
njobin@extenso.org
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Formulaire d'inscription produit pour la publication du programme VSS

5 bourses d'études de 5000$, lire les détails dans les documents PDF

Cliquez ici pour en savoir davantage:

http://www.harmoniesante.com/messagerie/annonce_final4.pdf

http://www.harmoniesante.com/messagerie/formulaire7_final.pdf


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Droit au Cœur (titre de travail)

Une nouvelle émission à la télévision de Radio-Canada

Pour l’automne 2005, la Société Radio-Canada présente une nouvelle émission intitulée provisoirement Droit au Coeur.

Droit au Cœur est une émission témoignage. Chaque jour, trois personnes viendront en studio pour témoigner d’un problème spécifique dans leur vie. Chacune de ces personnes, à tour de rôle, sera reçue par notre animateur (non-déterminé) et notre psychologue (non-déterminé). Ensemble, ils tenteront de trouver des solutions ou simplement de dire tout haut ce que vivent tout bas des centaines de personnes en sachant combien le témoignage de vie peut aider autour de soi.

Afin d’en arriver là, l’équipe de Droit au Cœur doit faire une émission-pilote. C’est donc dans cet esprit que nous vous convions à nos studios.

Nous sommes à la recherche de personnes correspondant au profil suivant pour jeudi le 30 juin à 12h30 à l’entrée principale de la Maison de Radio-Canada :

Une femme qui souffre de surplus de poids et qui ne s’aime pas ainsi. Cette femme est souvent à la diète ou s’empêche de faire des activités à cause de son poids.

Son mari, son conjoint ou son chum, lui, est « maigrichon », mais il aime sa femme comme elle est. Il trouve la situation souvent difficile. Il voit sa femme souffrir souvent.

Chacune des personne recevra un cachet de 75,00$.

L’émission-pilote ne sera pas diffusée sur les ondes. Il s’agit d’un test uniquement.

Merci de communiquer avec moi afin d'obtenir plus de détails,

Brigitte Bédard
Recherchiste pour Droit au Coeur
450.926.3059


 

NOUVELLES EN OBÉSITÉ DE LA CHAIRE DE RECHERCHE SUR L'OBÉSITÉ DE L'UNIVERSITÉ LAVAL PAR DR PAUL BOISVERT

 

La chaire de recherche en obésité de l'Université Laval vous présente son bulletin d'information en obésité, la référence des nouvelles d'actualité en obésité:

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ETIOLOGIE: Petit poids de naissance et surcharge pondérale chez la femme adulte : une combinaison à risque coronarien élevé
http://www.jim.fr/jim/data/bdc/base/E1/2F/0A/A0/index.htm

 08 juin 2005

Le débat concernant l’influence de l’environnement prénatal sur le risque cardiovasculaire de l’adulte est loin d’être clos. Les études épidémiologiques de cohorte ont mis en évidence un abaissement d’environ 20 % de ce risque par kilo supplémentaire à la naissance. L’interprétation de cette association s’affine quand on fait intervenir l’indice de masse corporelle à l’âge adulte : l’interaction entre petit poids de naissance et surcharge pondérale ultérieure semble augmenter encore le risque coronarien chez l’homme. Les résultats sont plus contradictoires chez la femme et une étude longitudinale américaine a été consacrée à la relation entre poids de naissance, IMC de l’adulte et risque vasculaire coronarien et cérébral au féminin.

A partir de l’étude des infirmières américaines débutée en 1976, a été constituée en 1992 une cohorte de 66111 participantes nées à terme après une grossesse monofoetale et capables d’indiquer leur poids de naissance. Ce travail, rétrospectif et prospectif, a mis en évidence 1504 évènements coronariens (infarctus du myocarde et morts subites) et 1164 accidents vasculaires cérébraux survenus entre 1976 et 2000.

Toutes catégories de poids de naissance confondues, le risque de coronaropathie chutait de 23 % par kilo de poids supplémentaire et celui d’accident vasculaire cérébral de 11 % ; l’exclusion des enfants macrosomes de plus de 4,5kg accentuait encore la tendance. La relation entre poids de naissance et accident vasculaire ischémique se rapprochait du risque coronarien (chute de 22 %), contrairement aux hémorragies cérébrales pour lesquelles aucune association n’était retrouvée à l’inverse d’autres études. Le risque de coronaropathie était particulièrement élevé chez les femmes qui présentaient à la fois un petit poids de naissance et une surcharge pondérale à l’âge adulte, tandis que le risque d’accident vasculaire cérébral n’était pas modifié par cette association.

Cette étude confirme donc et quantifie l’existence chez la femme d’une relation inverse entre poids de naissance et risque cardiovasculaire, ce risque étant majoré par une surcharge pondérale à l’âge adulte. Le facteur favorisant les problèmes vasculaires pourrait être soit une prise de poids rapide après la naissance, ce qui impliquerait de prévenir une surcharge dans l’enfance ou à l’âge adulte, soit un « rattrapage » du potentiel génétique statural, et la prévention devrait alors viser les retards de croissance intra-utérins. Mais il pourrait aussi s’agir d’une véritable interaction biologique entre croissances pré et post-natale : une détermination, génétique ou environnementale, de petit poids de naissance rendrait particulièrement vulnérable à un contexte de suralimentation à l’âge adulte.

Rich-Edwards JW : “ Longitudinal study of birth weight and adult body mass index in predicting risk of coronary heart disease and stroke in women.” BMJ 2005 ; 330 : 1115.
http://bmj.bmjjournals.com/cgi/content/abstract/330/7500/1115
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ETIOLOGIE: La mondialisation pourrait aussi contribuer à l'obésité
La Presse 1 juin 2005, p. A19 Krol, Ariane

La mondialisation et les inégalités socioéconomiques qui l'accompagnent sont-elles responsables de l'obésité? C'est très plausible, affirment deux spécialistes de ce problème de santé maintenant considéré comme une épidémie. Quelles que soient les causes de l'obésité chez un individu (alimentation, sédentarité, prédispositions génétiques, etc.), l'équation de base demeure la même: un bilan énergétique déséquilibré dans lequel l'apport calorique excède les dépenses énergétiques.

Physiologiste et titulaire de la chaire de recherche du Canada en activité physique, nutrition et bilan énergétique à l'Université Laval, Angelo Tremblay a réfléchi à certains mots clés associés à la mondialisation, tels productivité, rentabilité, profitabilité, travail, technologie et innovation. " Est-ce qu'un environnement qui gravite autour de ces mots clés peut créer un environnement qui débalance le bilan énergétique? " a-t-il demandé hier, dans le cadre du Forum économique international des Amériques.

Plusieurs données scientifiques l'incitent à considérer ce scénario. Le manque de sommeil, d'abord. Des études ont noté une augmentation de l'indice de masse corporelle (IMC) chez les petits dormeurs. " La privation expérimentale de sommeil affecte le niveau de certaines hormones ", explique Angelo Tremblay. La privation de sommeil diminue à la fois le niveau d'une hormone qui favorise la diminution de la prise alimentaire, la leptine, et la sécrétion d'une hormone qui augmente le désir de manger, la ghreline. Or, les Américains dorment une à deux heures de moins par jour qu'il y a 40 ans. En 1960, seulement 15,6 % des jeunes adultes dormaient moins de sept heures par jour. En 2001, ils étaient 37,1 %, indique Angelo Tremblay.

Il y a aussi le stress, qui augmente les niveaux des glucocorticoïdes, des hormones qui agissent sur le métabolisme des glucides. Le cortisol, en particulier, augmente le désir de manger. Les liens entre le stress et les gains de poids ont fait l'objet de nombreuses études depuis plus de 20 ans. Plus récemment, Angelo Tremblay et son équipe ont mené une expérience sur la sédentarité et le stress psychologique. Ils ont demandé à un groupe d'étudiants de rédiger un texte à l'ordinateur et à un autre de relaxer, puis ils ont laissé tous les participants manger à leur guise. Résultat? Alors que les étudiants des deux groupes ont dépensé le même nombre de calories, ceux à qui on avait demandé un texte ont ingurgité en moyenne 200 calories de plus.

Des chercheurs de l'Université Laval ont aussi suivi des résidants de Québec durant une dizaine d'années, de l'adolescence à l'âge adulte. Tous ont engraissé, mais une partie des sujets féminins accusaient un gain de poids deux fois plus important que les autres. Leur récepteur de glucorticoïdes pourrait être plus sensible au stress.

" Est-ce que l'obésité est un effet secondaire de la mondialisation? Je serais bien tenté de dire oui pour certains individus vulnérables exposés à un contexte féroce susceptible d'induire des changements hormonaux qui favorisent le gain de poids ", a conclu Angelo Tremblay.
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Pour le directeur du Centre de santé publique et de nutrition de l'Université de Washington, le lien entre obésité et mondialisation ne fait aucun doute. " La lutte contre l'obésité et la précarité sont une seule et une même chose ", affirme Adam Drewnowski. Selon lui, il est temps de s'intéresser aux effets de Wal-Mart plutôt qu'à ceux de Pepsi ou de McDonald's. " Si les gens achètent de la nourriture à bas coût parce qu'ils sont pauvres, qui les a rendus pauvres? "

Le comté de Seattle-King, qu'a étudié Adam Drewnowski, confirme encore une fois que les segments les moins riches de la population sont plus touchés par l'obésité. Dans les quartiers où la valeur des maisons tournait autour de 150 000 $, le taux d'obésité atteignait 23,1 %. Mais il n'était que de 5,9 % dans les zones où les maisons se vendent 1,8 million. Le chercheur est en train de dresser une carte de la restauration rapide à Seattle. " Les consommateurs tendent à acheter- et à avoir accès à- plus de nourriture à bas prix ", dit-il.

M. Drewnowski cite une étude française qui a classé des aliments selon leur coût pour 1000 calories. Les moins chers sont le sucre, l'huile et le beurre. Viennent ensuite les céréales, le fromage, le lait et le poisson. Mais les produits qui, à calories égales, coûtent le plus cher, sont les fruits et les légumes." Paradoxalement, en essayant d'économiser de l'argent, vous pourriez finir par manger davantage ", dit le chercheur américain.
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ETIOLOGIE: Face à l'obésité, les inégalités sociales se confirment en France
Libération, Le Figaro 8 juin Accéder à la version intégrale
Martine Perez indique dans Le Figaro que selon l'analyse par l'assurance-maladie du volet « obésité » de l'enquête décennale santé de l'Insee de 2003, réalisée auprès de 40 000 personnes, « la France compterait plus de 3,4 millions de personnes obèses. Près de 6,3 % des femmes étaient concernées en 1980, 7 % en 1991, 10,5 % en 2003. Les données sont similaires pour les hommes. Pour la tranche des 20-64 ans, cette analyse relève que les obèses sont plus souvent inactifs que ceux ayant un poids normal ou seulement un surpoids. Par ailleurs, il apparaît que le pourcentage d'inactifs pour des raisons de santé ou autre croît de manière linéaire avec l'importance de l'obésité », remarque la journaliste.
Martine Perez ajoute que « l'analyse selon la catégorie sociale confirme que les ouvriers et agents de maîtrise regroupent le plus fort pourcentage d'obèses (entre 12 et 14 % respectivement) ».
La journaliste remarque de plus que « les données de l'Insee concernant les enfants confirment cette tendance : comme pour les adultes, c'est dans les familles d'ouvrier spécialisé ou employé de bureau que la proportion d'enfant présentant une obésité est la plus forte (respectivement 17 et 15 %). C'est aussi dans ces groupes que l'on retrouve la plus importante proportion d'enfants massivement obèses (plus de 5 %). A l'opposé, les ingénieurs, les cadres ainsi que les professeurs ont moins de 1,2 % d'enfants souffrant d'obésité sévère », note Martine Perez.
La journaliste indique par ailleurs que « l'analyse des données montre aussi une disparité géographique de l'obésité : le Nord-Est, la Normandie et la région Centre compte les proportions d'obèses les plus importantes. A l'opposé, le Sud, mais aussi la Bretagne, l'Ile-de-France et le Grand Ouest se révèlent être des régions où la normalité du poids est mieux préservée que la moyenne nationale ».
Julie Lasterade se penche également dans Libération sur « les contours moins flous de la France obèse ». La journaliste constate que « les Français grossissent, et à vue d'oeil. Malgré le plan national nutrition santé, malgré la lutte contre l'obésité devenue l'une des priorités de la loi de santé publique ».
Julie Lasterade remarque notamment que « d'après l'enquête de l'assurance maladie, une grande majorité [des obèses] (63 %) se déclarent en bonne santé. Et plus de 65 % considèrent qu'ils ont «une alimentation bien ou plutôt bien équilibrée». […] Mais le risque des obèses de souffrir d'une maladie chronique est 3 fois supérieur à celui des personnes ayant un poids normal. Conséquence, leurs dépenses de soins de ville sont supérieures de 27 % et ils consomment 39 % de produits pharmaceutiques en plus. En revanche, il n'y a pas de différence entre les dépenses de santé d'un enfant obèse et celles d'un enfant au poids normal », note la journaliste.
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EPIDEMIOLOGIE: Régime alimentaire:Le style de vie occidental fait tort aux immigrants
PC mercredi 29 juin 2005, p. 26
Ottawa - Les immigrants qui s'installent au Canada à la recherche d'une vie meilleure y trouvent aussi un produit dérivé - un tour de taille élargi. Une étude menée par Statistique Canada constate qu'à leur arrivée, les nouveaux venus sont moins susceptibles de souffrir d'excès de poids que les Canadiens de naissance - mais que tout cela change en une génération ou deux.

Selon l'agence fédérale, ce que l'on appelle communément l'"effet de la bonne santé des immigrants" a tendance à s'estomper au fil du temps, l'état de santé des nouveaux immigrants convergeant vers celui de la population dans son ensemble, et ce, pour tous les groupes ethniques. Cela s'explique vraisemblablement par l'adoption d'un régime alimentaire occidental et d'un style de vie nord-américain, c'est-à-dire plus sédentaire.

Cependant, Statistique Canada relève des différences persistantes entre les différents groupes ethniques quand il est question d'excédent de poids. Les immigrants d'Asie de l'Est et d'Asie du Sud-Est courent moins de risques d'acquérir un excédent de poids que les Blancs, qui sont, eux, moins susceptibles d'obésité que les autochtones.

Ces observations sont basées sur les données tirées de l'Enquête nationale sur la santé de la population, entre 1994-1995 et 2002-2003.
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COMPLICATIONS: L'obésité entraîne une forte progression des maladies chroniques
La Presse jeudi 2 juin 2005, p. A13 Krol, Ariane

D'ici 15 ans, les maladies chroniques, qui sont souvent causées par l'obésité, seront responsables de presque 75 % des décès dans le monde, souligne le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les efforts individuels ne suffiront pas à enrayer cette épidémie.

C'est connu, le surplus de poids augmente les risques de souffrir de nombreuses maladies chroniques, comme les maladies cardiovasculaires, les accidents vasculaires cérébraux, le cancer et le diabète. " Les maladies chroniques représentent maintenant 60 % des décès dans le monde chaque année et 43 % des coûts mondiaux de la maladie. D'ici 2020, ce sera probablement 73 % des décès et 60 % des coûts de la maladie ", a déclaré le directeur général de l'OMS, Jong-wook Lee, dans le cadre du Forum économique international des Amériques, hier à Montréal.

Aux causes traditionnelles de la malnutrition comme la pauvreté, les maladies d'origine parasitaire et l'eau contaminée s'ajoutent les problèmes de santé causés par les changements dans l'alimentation et dans la qualité de la nourriture, l'apparition d'aliments à faible coût et à forte concentration calorique et la réduction de l'activité physique.

Les jeunes sont aussi très vulnérables, comme le prouve la montée de l'obésité chez les enfants de moins de 11 ans au Royaume-Uni et dans plusieurs autres pays, en particulier au sein des populations les moins favorisés. " Ils ne sont pas en mesure de choisir entre des styles de vie ou de comprendre les conséquences de leurs habitudes alimentaires. Ils dépendent des soins et des connaissances des adultes. Comme ils sont très réceptifs, ils constituent aussi des proies faciles pour les publicités sans scrupules ", a souligné le directeur général de l'OMS.

Pour renverser cette tendances, il faudra de vastes initiatives ciblant l'alimentation et l'activité physique, dit-il. " Durant trop longtemps, être trop gros était d'abord perçu comme un choix personnel. Il est vrai que les individus peuvent faire beaucoup, mais ils ont besoin du soutien de la société, de l'environnement, du marché, de la maison, du milieu de travail et de l'école. Lorsqu'ils doivent résister à des pressions sociales et économiques pour demeurer en santé, une minorité seulement y parvient. "

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COMPLICATIONS: L'obésité facteur de suicide chez les jeunes
AP 7 juin 2005
Chicago - Les adolescents qui se considèrent trop gros ou trop maigres sont deux fois plus nombreux que les autres à penser ou à faire une tentative de suicide, indique une étude. La recherche, publiée dans le numéro de juin de la revue Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine , a été effectuée à partir d'un sondage mené en 2001 auprès de 13 601 étudiants de la 9e à la 12e année scolaire. Environ 19 % des étudiants interrogés lors de cette enquête ont affirmé avoir pensé au suicide au cours de l'année précédente et 9 % ont dit avoir fait une tentative.
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TRAITEMENT: Contrôle de l'hypercholestérolémie au cours du diabète de type 2 : cela dépend aussi de l'opinion du médecin
Le bénéfice du traitement de l’hypercholestérolémie en cas de diabète de type 2 a été largement établi par des essais cliniques en bonne et due forme dont les résultats sont on ne peut plus convaincants. Cependant, la mise en pratique de ces derniers dans le monde réel laisse quelque peu à désirer, comme le montre une étude longitudinale ...

Franciosi M et coll. : “Impact of physicians’beliefs and practices on cholesterol levels in patients with type 2 diabetes : a longitudinal assessment.” Am Heart J 2005; 149: 104-111. http://www.medscape.com/viewpublication/129_toc?vol=149&iss=1
http://www.medscape.com/viewarticle/498481
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OBESITE CHEZ LES ENFANTS. OPINION :Des frites, de l'orangeade et du soccer

Les 11 et 12 juin derniers, des centaines d'enfants, filles et garçons, regroupés en cent dix-neuf équipes, ont participé au tournoi de soccer Mini-Mondial de Sherbrooke dans quatre parcs de la ville. Le travail remarquable des jeunes arbitres et de nombreux bénévoles, dont plusieurs parents, est tout à fait méritoire.

Malheureusement, l'activité a été entachée par la présence ostensible de McDonald's, principal commanditaire, qui a voulu faire de l'événement un immense véhicule publicitaire à ses couleurs. En effet, les participants (des enfants de moins de 10 ans se sont vu offrir des boissons gazeuses, un coupon échangeable contre une portion de frites, ainsi qu'une gourde portant la marque de la chaîne de restauration rapide. Même les médailles de participation remises aux joueurs portaient le célèbre "M"! D'autres commanditaires, un peu moins visibles toutefois, ont aussi profité de cette vitrine: les restaurants Mike's donnaient par exemple une carte rabais; le certificat de participation distribué aux enfants affichait divers autres logos.

Compte tenu du problème de la malbouffe et de l'obésité grandissante qui frappent les jeunes, il est fort déplorable que des organisations sportives se fassent complices des stratégies déployées par l'industrie du fast food pour redorer son image. Faut-il rappeler qu'en vertu de la Loi sur la protection du consommateur, la publicité imprimée, radio et télédiffusée destinée aux enfants de moins de 13 ans est strictement interdite?

Or, l'industrie cherche à contourner les interdictions. Pepsi investit, par exemple, les écoles primaires par le truchement de programmes d'activités sportives. La fin de semaine en question, c'était McDonald's qui envoyait un message discutable: Pourquoi se soucier d'avoir une bonne alimentation? La dépense énergétique occasionnée par un peu d'activité physique autorise les aliments sucrés et gras. Comme si la consommation régulière de fast food n'hypothéquait pas la santé!

Il est grand temps que les élus adoptent des politiques visant à débusquer la logique marchande et l'endoctrinement juvénile qui caractérisent les manifestations sportives. Car force est de constater que les partenariats, pierre angulaire de la Politique du sport et de l'activité physique de la Ville de Sherbrooke, ouvrent toute grande la porte à des pratiques condamnables. Dans le contexte actuel, les objectifs de Sherbrooke de favoriser, à travers sa Politique du sport et de l'activité physique, le mieux-être de la population, le maintien et l'amélioration de la qualité de vie et de promouvoir la santé sont à mettre au nombre des voeux pieux. J'espère que les élus municipaux et les organisations sportives sauront débarrasser les activités récréatives de cette forme de pollution. Cela impliquera peut-être de revenir à des événements de moins grande envergure. Soit! Le sport amateur, surtout au niveau des jeunes enfants, peut certainement s'en accommoder.

Christine Hudon, Arrondissement de Lennoxville
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OBESITE CHEZ LES ENFANTS: Au sucre !
La Presse 12 juin 2005, p. ACTUEL1 St-Jacques, Sylvie

Caramels mous, sucettes multicolores, Mr Freeze, jujubes rutilants... Les enfants, c'est connu, jettent leur dévolu sur les sucreries à un âge où ils n'ont pas encore appris à hurler "qu'est-ce qu'on mange pour dessert ?" et les occasions ne manquent pas : Halloween, Pâques, Noël, Saint-Valentin et fêtes d'amis. Sous ses airs candides, le sucre est un séducteur rusé, prêt à toutes les astuces pour réussir sa campagne de charme, au grand désespoir des parents dépassés par ce redoutable ennemi givré. Et par ceux qui en font le marketing...

"Dès qu'on les amène, on doit dire non, non, non parce qu'ils sont attirés par les emballages colorés avec les personnages de films. Ils disent que ce sont les MEILLEURES céréales ou les MEILLEURES barres tendres, même s'ils n'y ont jamais goûté. Mais oui, parfois je cède. C'est que j'ai moi-même la dent sucrée", avoue cette technicienne en diététique.

"Le goût pour le sucré est inné", soutient Nathalie Jobin, nutrition-niste au centre Extenso de l'Université de Montréal. À peine âgés de trois jours, les bébés démontreraient déjà une préférence pour les aliments sucrés. "La position des papilles qui détectent le sucre, sur le bout de la langue, en fait un goût attirant pour les jeunes enfants. Le sucré est donc associé à quelque chose de rassurant. À trop entretenir ce goût, l'enfant peut développer un penchant pour l'intensité", dit-elle.

Sucre au quotidien
Les vendeurs de sucreries ont depuis longtemps compris qu'ils pouvaient faire des affaires d'or avec la menue monnaie des petits clients des dépanneurs. Tous les personnages de dessins animés, de Shrek à Monster Inc. se sont, un jour ou l'autre, retrouvés au fond d'une boîte de céréales sucrées.

Selon une étude récente de l'Institut de la statistique du Québec, les bonbons, grignotines et boissons gazeuses font partie de l'alimentation quotidienne de 34% des enfants de 6 à 8 ans et de 44% des adolescents de 15 à 16 ans. Le Canadien moyen (toutes catégories d'âge confondues) dépense environ 68% par année en friandises sucrées soit 10,3 kilos (22 livres) de chocolat, jujubes, bonbons, sucettes...

Boissons rafraîchissantes Canada nous informe qu'au pays, les ventes de boissons gazeuses atteignent un peu moins de 3,5 milliards par année (ou 111 litres par habitant). Chaque Canadien consomme annuellement, en moyenne, 100 litres de boissons énergisantes ou "sportives" (comme le Gatorade).

Sournoise récompense

"Sur le plan nutritif, ce n'est pas le sucre comme tel qui est dangereux, mais plutôt propension à prendre la place d'aliments sains comme les fruits et les légumes", nuance Nathalie Jobin. Le sucré est synonyme de récompense, pour tous ceux qui ont grandi avec des promesses de crème glacée conditionnelles à une portion de brocolis avalée en entier.

Yves Potvin est éducateur physique et porte-parole du Comité d'action EPS, qui milite pour plus de sport à l'école. Il ne cesse de s'indigner contre une culture qui récompense les jeunes par les bonbons, la malbouffe et les boissons gazeuses. Le chocolat ou la pizza pour financer une sortie de fin d'année, très peu pour lui. "À la cafétéria ce midi, il y avait un élève qui avait pour dîner un sandwich au Nutella, un Joe Louis et deux ou trois autres desserts, avec un punch aux fruits bourré de sucre. Il n'avait aucun légume", dit-il, sur un ton légèrement exaspéré. Mais l'enseignant ne baisse pas les bras. Loin de là. "Ce matin, avec un groupe d'élèves, nous avons lu les ingrédients sur une étiquette. Les enfants ont appris que le fructose et le glucose étaient du sucre dissimulé sous un autre nom. Ils n'en revenaient pas", explique-t-il.

Le don d'ubiquité

"Il y a du sucre partout, c'est hallucinant. Pour une cuillerée à soupe de ketchup, par exemple, on compte une cuillerée à thé de sucre. Toutes les boissons gazeuses, les céréales, les produits transformés, le salami, les pains à hot-dog en contiennent. De sorte que dans une année, les gens consomment une quantité de sucre supérieure à leur poids corporel. On en trouve même dans les cigarettes, parce qu'il augmente l'impact de la nicotine", s'insurge le documentariste Brian McKenna, réalisateur de la série L'Empire du sucre diffusée récemment à Radio-Canada.

" Des compagnies comme Coca Cola ou Pepsi investissent 100 millions dans leur marketing pour ensuite refuser toute responsabilité à l'égard des comportements de consommation des individus. J'ai confronté Wayne Gretsky qui a, tour à tour, été porte-parole pour Seven Up, Coca Cola et Pepsi. Et il juge que les parents doivent assumer l'entière responsabilité de ce que boivent leurs enfants, sans reconnaître que sa notoriété exerce un pouvoir sur les fans de hockey. "

Maman de deux petites filles, Nathalie Jobin, qui n'a rien d'une extrémiste- " interdire entraîne généralement la réaction qu'on ne veut pas "-, reconnaît que l'influence des pairs et de la pub impose un boulet supplémentaire aux parents qui se soucient de l'alimentation de leurs rejetons. " Lorsque les enfants reviennent d'une visite chez des amis, je me rends compte que l'influence des pairs est assez forte. Quand ma fille réclame les mêmes craquelins emballés accompagnés de fromage que mange son amie, j'essaie de lui faire comprendre qu'elle aussi, elle est chanceuse. Que peut-être que son amie aimerait avoir des muffins maison dans sa boîte à lunch. "

La drogue des petits?
" Après des fêtes comme Noël ou la Saint-Valentin, mes enfants vivent une sorte de période de sevrage où ils ont vraiment la " dent sucrée ". On dirait que plus ils mangent de sucre, plus ils en veulent. Et puis s'ils entretiennent trop le goût du sucré et en mangent à tous les repas, la réaction est instantanée: ils ont la bougeotte et la chamaillerie n'est pas loin. Sur mon fils de 4 ans, le sucre a un effet flagrant: il devient survolté et a des yeux gros comme des billes ", constate Nathalie Lacoste.
Le sucre cause-t-il la dépendance? Janette Bertrand, après tout, n'a-t-elle pas confessé ses épisodes de détresse ou elle prenait des " brosses de sucre " avec de la cassonade? McKenna considère qu'en saupoudrant abondamment de sucre les collations et les aliments transformés destinés aux enfants, l'industrie sucrière encourage une dépendance hâtive à la substance. " Certains laits maternisés contiennent du sucre ", s'indigne-t-il, en notant qu'il existe sur le marché des biberons portant le logo de Coke ou de Pepsi. " Les compagnies de cola refusent de le reconnaître, mais certains parents déduisent alors que c'est correct de donner du cola à leur bébé. "

Pas cher et pas bon
Le problème, c'est que les denrées sucrées coûtent souvent peu cher et procurent une impression de satiété instantanée. Dans plusieurs machines distributrices, par exemple, les bouteilles d'eau sont vendues 1,50 $ alors que les boissons gazeuses sont à 1 $. Dans le monde, l'OMS estime à 22 millions le nombre d'enfants de moins de 5 ans qui sont obèses ou souffrent d'un excès de poids. De ce nombre, 17 millions vivent dans les pays en développement. Tous sont à risque de souffrir un jour du diabète de type 2.

Dans un colloque intitulé Energy is Delight, qui avait lieu à l'Université McGill en avril dernier, Adam Drewnowski, directeur du Centre pour la santé publique et la nutrition de l'Université de Washington, a fait valoir que les préférences alimentaires étaient souvent motivées par la densité énergétique. Un régime dense en énergie (composé d'aliments à haute teneur en sucre et gras raffinés) est une stratégie répandue chez les plus pauvres de la société.

" Nous nous leurrons en croyant que tous les aliments coûtent la même chose ", a-t-il dit. Dans cette foulée, la doyenne de la faculté d'agriculture et de science alimentaire de McGill, Deborah Buszard, a fait valoir que les subventions accordées aux producteurs de maïs américains ont engendré des surplus de maïs bon marché qui servent à produire du sirop de maïs et du fructose. Dans l'Empire du sucre, Brian McKenna a d'ailleurs démontré que les aliments sucrés avec ces substances ne procuraient pas un sentiment de satiété satisfaisant et, du coup, incitaient à manger davantage.
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OBESITE CHEZ LES ENFANTS: Seuls à la maison, les ados mangent mal
Le Soleil samedi 4 juin 2005, p. A4 Ballivy, Violaine
Les jeunes avouent avoir besoin de leurs parents pour s'alimenter sainement

Quand leurs parents ne sont plus là pour surveiller leurs petits, que font-ils ? Ils ne dansent pas. Ils mangent. Et mal, très mal. Même à 16 ans, alors qu'ils sont en âge de conduire une automobile et de réclamer d'être traités en adultes, les adolescents avouent candidement avoir encore besoin de leurs parents pour s'alimenter sainement.

La question est posée à la volée devant une classe de quatrième secondaire de la région de Québec, visitée par LE SOLEIL au lendemain de la publication de deux nouvelles études confirmant la dégradation de la condition physique des adolescents du pays : qui mangera seul ce soir ? Une dizaine de mains, soit près de la moitié du groupe, se dressent. Première surprise. Que mangerez-vous ? "Je vais me faire cuire un steak. Sans légumes", précise bien un adolescent. "Je ne sais pas... Ce qu'il va rester dans le frigo... Probablement des biscuits." "Du fromage en écoutant la télévision." "De la pizza", "des chips, des biscuits", ajoutent trois autres filles. Deux autres offrent une réponse à faire sourire les diététistes, mais dans les deux cas, le repas a été préparé par un parent attentionné...

Les jeunes savent pourtant qu'il ne s'agit pas là d'un repas idéal. Quand on leur demande d'expliquer en quoi consiste une saine alimentation, ils récitent la ritournelle des règles du guide canadien arc-en-ciel. "Cinq à 10 portions de fruits et légumes par jour..." Les publicités colorées, placardées dans les autobus, ont bien imprégné les esprits.

Paradoxe
Le hic, alors ? Disons qu'il s'agit du paradoxe de la surinformation... Les librairies sont bondées d'ouvrages plus alléchants les uns que les autres vulgarisant les dernières tendances culinaires, les chefs des grands restaurants font les vedettes au petit écran et dans les magazines - Montréal a même dédié son dernier salon du livre à cette industrie en pleine croissance. C'est peut-être trop. Les jeunes semblent perdus dans cette abondance. "Ma mère est capable de préparer un bon repas santé. Mais moi, je ne sais pas comment faire un boeuf bourguignon", résume une adolescente. Appuyée par les hochements de tête entendus de ses camarades.

"Nous souffrons maintenant d'incompétence culinaire de base", confirme Marie Marquis, une professeure au département de nutrition de l'Université de Montréal qui multiplie les enquêtes sur leurs habitudes alimentaires des familles québécoises. "Dans la rue, quand on demande aux passants la recette d'une omelette, la réponse est hésitante. Les gens vont dire que ça fait longtemps qu'ils n'en ont pas fait, qu'ils auraient besoin de jeter un coup d'oeil dans un livre. Il y a 25 ans, ils l'auraient su illico."C'est vrai qu'il n'y a jamais eu autant de livres et de magazines sur le marché, remarque Mme Marquis. Mais, même pour les adultes, c'est devenu un divertissement. Les gens les feuillettent, mais ne font l'acte que rarement, quand ils reçoivent des amis."
Et quand ils se risquent à le faire pendant la semaine, c'est de la cuisine "illusion", ou IKEA. Ils assemblent des aliments déjà préparés : un vol-au-vent au poulet devient casse-tête entre pâte congelée, sauce blanche en sachet, poulet précuit...

Ennui
"Pourtant, une salade, c'est santé, et c'est pas compliqué à faire..." réfléchit à voix haute un jeune ado, perdu dans son short trop grand. C'est sa voisine, les cheveux sombres lâchement noués vers l'arrière, qui, sortant de sa torpeur, met le doigt sur le malaise. "On est capables de suivre une recette dans un livre. Mais ce n'est vraiment pas motivant de manger tout seul le soir... de cuisiner quand on est tout seuls. Alors on ne le fait pas. C'est tout."

La semaine dernière, l'organisme Jeunes en forme a décerné - sans surprise - un misérable D aux jeunes Canadiens pour qualifier leur forme physique. Les jeunes, loin de renier ces chiffres - ils voient bien que leur tour de taille enfle - , ne pointent pas instinctivement les plaisirs chocolatés et les bouteilles de bulles sucrées qui s'achètent à tous les étages de la polyvalente, mais plutôt, à force d'échanger sur le sujet, la solitude. 40 % d'entre eux sont seuls à table au moins une fois par semaine, et 14 % le sont entre trois et sept fois, révélait cet hiver l'Institut de la statistique du Québec. "Quand mon père est là, je commence à préparer le souper quand j'arrive de l'école, puis il m'aide et on mange ensemble... Mais ces temps-ci, il ne mange plus avec moi, alors j'ai arrêté de cuisiner."
"Comme on ne se réunit plus en famille pour souper, les jeunes ont perdu leurs repères et n'apprennent plus les notions de base en regardant leurs parents prendre plaisir à cuisiner", remarque Mme Marquis.

Et l'école ne sera plus là pour corriger cette lacune. Les cours d'éducation familiale qui permettaient aux élèves d'apprendre à mitonner quelques plats simples et équilibrés ont été exclus du nouveau régime pédagogique et disparaîtront à la rentrée.

Les ados et la bouffe
Plusieurs études confirment la détérioration de l'état de santé des jeunes Canadiens. Voici quelques données publiées par l'organisme Jeunes en forme et par la chercheuse Marie Marquis.

-30 % des Québécois de 12 à 14 ans mangent seuls au moins une fois par semaine.
- 25 % des garçons et 18 % des filles mangent tous les jours devant le petit écran.
- Un adolescent sur deux s'écrase au moins deux heures par jour devant le petit écran de la télé... sans compter le temps consacré à l'ordinateur.

- Les trois quarts des Canadiens estiment que les jeunes devraient faire au moins 30 minutes d'éducation physique par jour. Pourtant, à peine 14 % des écoles primaires et 4 % des écoles secondaires en offraient autant en 2000. La situation devrait néanmoins changer au Québec, à partir de 2006, quand un minimum hebdomadaire de deux heures de sport sera prévu à l'horaire des petits du primaire.

- En 20 ans, le taux d'obésité infantile au Canada a quintuplé (de 2 à 10 % en 2001).

- À peine 55 à 60 % des enfants issus de familles à faible revenu pratiquent régulièrement un sport. Les familles plus aisées affichent un peu mieux : 70 à 80 %.
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PREVENTION:Les guides alimentaires doivent contenir des mises en garde
La Presse 30 mai 2005, p. A7 Krol, Ariane

Avis aux fonctionnaires de Santé Canada qui planchent actuellement sur la révision du Guide alimentaire canadien: la prochaine édition de ce document doit comporter des mises en garde très claires sur les aliments camelote et les calories vides. C'est du moins ce que la nutritionniste américaine Marion Nestle, réputée pour ses positions très critiques à l'égard de l'industrie alimentaire, souhaiterait voir dans un guide alimentaire idéal. " Il faut qu'il y ait des énoncés très clairs sur ce que les gens ne devraient pas manger: le junk food." Tout le monde sait ce que c'est, et ça ne veut pas dire de ne pas en manger du tout. Ça veut seulement dire que ce ne sont pas des aliments de tous les jours ", a fait valoir Mme Nestle, jointe à New York.

" Il faut voir comment les entreprises agroalimentaires ont créé un environnement qui les aide à vendre plus de nourriture. Ainsi, c'est devenu socialement acceptable de manger plus souvent et dans plus d'endroits. C'est devenu socialement acceptable pour les enfants de consommer des boissons gazeuses dans les écoles, alors que ça n'était pas le cas aux États-Unis auparavant. Et c'est devenu socialement acceptable pour les gens de manger de très grosses portions ", souligne la nutritionniste.

Elle est très déçue de la nouvelle pyramide alimentaire- l'équivalent de l'arc-en-ciel du guide canadien- lancée aux États-Unis à la mi-avril. " Une des forces de la vieille pyramide, c'est qu'elle indiquait clairement que vous n'étiez pas supposé manger beaucoup de junk food. Ça a disparu et c'est une décision délibérée du département de l'Agriculture ", dit-elle.

Le problème, selon cette nutritionniste, c'est que le comité d'experts chargé de préparer les nouvelles recommandations nutritionnelles était confiné dans un cadre scientifique très rigide. Et avec cette méthode, il était impossible de dénoncer un aliment particulier, comme les frites ou les boissons gazeuses. " On ne peut jamais démontrer qu'un seul produit a un effet sur la santé. Il faut regarder qui a financé la science et les scientifiques qui prennent les décisions. Le Dairy Council, le lobby des produits laitiers et l'Association de l'industrie laitière ont soutenu la recherche et les chercheurs avec beaucoup de vigueur."

Et par une coïncidence étonnante, leur recherche parvient à des résultats favorables à la consommation de produits laitiers. Les recommandations nutritionnelles ont été particulièrement généreuses à l'égard de l'industrie laitière, c'est passé de deux à trois portions par jour. C'est une augmentation très importante: deux portions, c'est ce qui était recommandé depuis presque un siècle. "
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NUTRITION: Des bienfaits de la diminution de l’apport en hydrates de carbone?
27 mai 2005 http://www.jim.fr/jim/data/bdc/base/8F/C6/5E/B3/index.htm

La substitution de protéines aux hydrates de carbone (HC) dans le cadre d’un régime hypocalorique a en général des effets salutaires sur le poids et la masse grasse, tout autant que sur le profil de risque cardiovasculaire. Des deux facteurs précédents, l’augmentation de l’apport protéique ou la baisse de la ration en HC, lequel intervient dans les effets bénéfiques observés ? C’est à cette question que répond une étude contrôlée dans laquelle ont été comparés deux régimes isocaloriques : l’un pauvre en graisses, riche en protéines (PG-RP) (29 ± 1 % de graisses, 34 ± 0,8 % de protéines), l’autre riche en graisses et normal pour ce qui est de l’apport protéique (RG-NP) (45 ± 0,6 % de graisses, 18 ± 0,3 % de protéines). Ces régimes ont été administrés pendant 12 semaines de restriction calorique, puis 4 semaines d’apport calorique normal, chez 57 sujets atteints d’une obésité ou d’une surcharge pondérale (index de masse corporelle (33,8 ± 0,9 kg/m2).

La perte de poids s’est révélée similaire dans les 2 groupes précédemment définis : PG-RP, 9,7 ± 1,1 kg ; RG-NP, 10,2 ± 1,4 kg ; p = 0,78). Il en a été de même pour la diminution du métabolisme basal, alors que l’effet thermogène des aliments s’est révélé inférieur dans le groupe PG-RP (–0,3 ± 1,0 % versus –3,6 ± 0,7% dans le groupe RG-NP ; p = 0,014). La glycémie et l’insulinémie se sont améliorés de façon comparable dans les 2 groupes (p < 0,001), de même que les paramètres lipidiques. Le turn-over osseux, l’inflammation et l’excrétion calcique n’ont pas varié de manière significative.

Cette étude contrôlée démontre l’équivalence des deux régimes précédents et suggère que la diminution de l’apport calorique joue un rôle déterminant dans la perte de poids, l’amélioration du métabolisme glucido-lipidique et le profil de risque cardiovasculaire chez les sujets atteints d’une surcharge pondérale.

Luscombe-Marsh ND et coll. : “Carbohydrate-restricted diets high in either monounsaturated fat or protein are equally effective at promoting fat loss and improving blood lipids.” Am Journal Clin Nutr., 2005 ; 81: 762-772.
http://www.ajcn.org/cgi/content/abstract/81/4/762
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EDITORIAL: Le ketchup, un légume?
La Presse Forum, dimanche 29 mai 2005, p. A10 Éditoriaux Gagnon, Katia

Le ketchup est-il un légume? Cette question ne susciterait chez la plupart des gens qu'un grand éclat de rire. Pas chez Santé Canada, qui reçoit avec bienveillance les " commentaires " de l'industrie agro-alimentaire sur la nouvelle mouture de son Guide alimentaire. Dans sa correspondance avec l'organisme de santé publique, la multinationale Kellogg propose d'ériger le ketchup, fait de tomates cuites et donc source de lycopène, au noble rang de légume.

Le Guide alimentaire canadien, le document fédéral le plus demandé après les déclarations d'impôts, est actuellement en processus de révision, quinze ans après sa dernière refonte. Tout cela fait saliver l'industrie agro-alimentaire, que Santé Canada a accepté d'associer à l'élaboration du nouveau guide.

Or, tout ce processus de consultation suscite un malaise certain, comme en fait état aujourd'hui notre collègue Ariane Krol. Non seulement Santé Canada recueille-t-elle les suggestions de l'industrie, mais le quart des membres du comité aviseur, celui qui présente des recommandations finales, sont des nutritionnistes liés à l'industrie. L'une est par exemple à l'emploi des producteurs laitiers de Colombie-Britannique. Une autre travaille pour une organisation qui compte parmi ses membres des entreprises comme Kraft et McCain.

Tous ces gens clament haut et fort qu'ils sont indépendants.Honnêtement, il est bien difficile de les croire.

Car les intérêts en jeu sont immenses, notamment de la part de l'industrie de la transformation des aliments, qui désire que ses produits figurent dans les illustrations des divers groupes alimentaires. Ce qui leur procurerait une inestimable caution santé. " Les barres granolas, riches en fibres et en céréales, pourraient être représentées comme produits céréaliers ", suggère Kellogg. C'est vrai, ces barres contiennent des céréales. Mais elles sont surtout bourrées de sucre et, dans plusieurs cas, de mauvais gras. " Les produits illustrés doivent refléter la culture alimentaire moderne ", ajoute l'Association canadienne des fabricants de confiserie, qui fait valoir sur son site web que les barres de chocolat contenant des arachides sont une bonne source de protéines!

Disons-le crûment: ces consultations auprès de l'industrie sont parfaitement inappropriées. Le Guide alimentaire canadien est le document public le plus important et le plus crédible en matière de santé publique. Son élaboration devrait relever, purement et simplement, de professionnels de la santé qui n'ont aucun, mais strictement aucun lien avec l'industrie agro-alimentaire. Car si le flou règne encore sur certains aspects de la nutrition, plusieurs réalités doivent être clairement établies. Il est meilleur pour la santé de manger un couscous aux pois chiches qu'une brochette de poulet ou un hamburger, quoiqu'en disent les lobbies de la volaille ou du boeuf. Et Santé Canada ne devrait pas accepter de tempérer ou de nuancer telle ou telle phrase pour faire plaisir à l'un ou à l'autre. Le processus de refonte doit être au-dessus de tout soupçon, car c'est la confiance que le public porte à ce document capital qui est en jeu.

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NUTRITION: Les facteurs qui conditionnent nos habitudes alimentaires : Où en sont nos connaissances?
Articles-synthèse de la recherche scientifique entourant certains déterminants de la saine alimentation dont le revenu, l'environnement social, l'environnement physique naturel ou construit, l'âge, le sexe, la culture, le niveau d'instruction, les habitudes personnelles en matière de santé de même que les aptitudes à cet égard. Tous ces articles s'inscrivent dans une approche de santé de la population.
Ce supplément est un point de départ vers l'élaboration et la mise en oeuvre de stratégies plus vastes permettant l'obtention de nouvelles données probantes visant à promouvoir et à favoriser la saine alimentation au Canada.
Volume 96, supplément 3, juillet - août 2005)
Supplément spécial de la Revue canadienne de santé publique entourant les déterminants de la saine alimentation
supplément spécial
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ACTIVITE PHYSIQUE: Création du nouveau ministère fédérale pour le sport, les loisirs et l'activité physique
16 mai 2005

Le Groupe le sport est important désire féliciter le Premier Ministre d'avoir reconnu le besoin d'une nouvelle structure pour le sport, les loisirs et l'activité physique au niveau fédéral.

« Voilà effectivement la démarche requise afin de permettre la pleine réalisation de la Politique canadienne en matière de sport et la Loi sur l'activité physique et le sport, » précise Victor Lachance, gestionnaire principal du Groupe le sport est important. « Dans une seule démarche, le gouvernement fédéral a relié les éléments entre le sport communautaire, les loisirs, la participation des citoyens, l'activité physique, la vie saine, l'excellence athlétique et les occasions entourant les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2010. »
toute la nouvelle http://www.acsepld.ca/fra/story_detail.cfm?id=72:
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ACTIVITE PHYSIQUE: L'équilibre avant tout
http://www.cahperd.ca/fra/sante/story_detail.cfm?id=20

Une occasion pour votre école :
Une nutrition convenable et l'activité physique sont essentiels au maintien d'un poids santé et d'habitudes saines, particulièrement chez les enfants. C'est pourquoi votre école a l'occasion de participer au programme L'équilibre avant toutMD, qui aide les élèves à apprendre l'importance de l'équilibre énergétique. La trousse documentaire de L'équilibre avant toutMD s'appuie sur le principe selon lequel la santé constitue une ressource vitale, un moyen d'insuffler de l'énergie et de la vitalité au quotidien. En gardant ce principe positif à l'esprit, chaque leçon est conçue de manière à approfondir et à étendre progressivement la sensibilisation des élèves à un concept fondamental : l'équilibre énergétique.

Qu'est-ce que l'équilibre énergétique?.
Il s'agit de l'équilibre entre l'énergie absorbée par l'intermédiaire de l'alimentation et l'énergie utilisée par l'organisme pour croître et bouger.

Renseignements concernant le programme L'équilibre avant toutMD :
La trousse documentaire du programme L'équilibre avant toutMD est destinée aux élèves de la première à la cinquième année. Elle comporte du matériel adapté à l'âge des enfants, qui permet aux enseignants :
o De doter les élèves des outils nécessaires à la mise en pratique d'aptitudes liées à l'équilibre énergétique et ce, toute leur vie durant;
o De leur enseigner les principes de l'alimentation saine et de la vie active;
o De créer un milieu d'apprentissage constructif et agréable en faisant participer les élèves à des activités de mouvement, à des discussions en classe et à des défis axés sur l'apprentissage actif;
o À adapter le programme à la classe (objectifs d'apprentissage, antécédents culturels, etc.);
o À viser des objectifs fondamentaux liés à la santé et à l'éducation physique définis selon les exigences provinciales en matière d'apprentissage.

La trousse documentaire du programme L'équilibre avant toutMD comprend un cahier comportant des ressources distinctes pour les élèves des première et deuxième années et pour ceux de la troisième à la cinquième année, des cartes éclair axées sur l'alimentation et sur l'activité, des sacs à grain et six affiches à l'effigie du programme qui peuvent être apposées dans la salle des enseignants, à la bibliothèque ou sur les tableaux d'affichage des classes, le tout emballé dans un polochon facile à ranger et à partager.

Les documents ont été imprimés en noir et blanc, de manière à inciter les enseignants à les reproduire et à les partager entre les classes.

http://www.cahperd.ca/fra/sante/story_detail.cfm?id=20
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INDUSTRIE: Quand l'industrie met son grain de sel dans la révision du guide alimentaire canadien
La Presse 29 mai 2005, p. PLUS4 Krol, Ariane

La Bible de l'alimentation au Canada fait peau neuve. Santé Canada repense actuellement le contenu de son fameux guide alimentaire, dont la nouvelle édition sera lancée le printemps prochain. Ce document archi connu, potassé dans les écoles aussi bien qu'à la maison, est considéré comme un outil incontournable de la saine alimentation. Jusqu'ici, rien de spectaculaire. Et pourtant, si. Une véritable bataille souterraine fait rage, menée par les différents lobbies de l'industrie alimentaire qui veulent tous voir leurs produits y figurer... sans mention négative.

Ottawa, 20 janvier 2004. Après plus de six mois de consultations pour savoir si son guide alimentaire, dont l'édition actuelle date de 1992, a besoin d'être révisé, Santé Canada convoque une grande réunion de ceux qu'elle appelle dans son jargon les " parties intéressées ". Les fonctionnaires y côtoient des universitaires, des spécialistes de la santé et des représentants de l'industrie agroalimentaire. Beaucoup de représentants de l'industrie. Si l'on exclut les ministères et agences du gouvernement fédéral, presque la moitié des organismes présents à la rencontre défendent des intérêts privés: Producteurs laitiers du Canada, Conseil canadien du porc, Brasseurs du Canada, presque tout le frigo est au rendez-vous.

Thérèse Desrosiers, professeure de nutrition à l'Université Laval, était surprise de les voir en si grand nombre. " Ça me chicote beaucoup parce que les gens des industries, avec tout le respect que je leur dois, ont quand même un profit à tirer de ça. Alors qu'en santé, notre intérêt, c'est la santé des personnes ", dit-elle.

L'importance que le futur guide accordera à chaque catégorie de produits est un enjeu qui revient constamment dans les échanges entre Santé Canada et le secteur privé, indiquent les documents obtenus par La Presse grâce à la Loi d'accès à l'information.

Vendre sa salade
À l'été 2003, Santé Canada commande une enquête approfondie pour savoir ce que les " parties intéressées ", dont l'industrie, pensent du guide actuel. Chacun y va de ses recommandations. " Il faudrait mettre plus l'accent sur les protéines alternatives, moins de viande rouge, plus de poissons gras ", suggère l'Alliance de l'industrie canadienne de l'aquaculture. " L'offre doit être plus en accord avec la culture d'aujourd'hui et inclure des aliments qui sont consommés comme ingrédients, comme les gras et les huiles, et des gâteries agréables comme les confiseries ", plaide l'Association canadienne des fabricants de confiseries. " Il faut que les consommateurs comprennent comment les aliments préparés (...) peuvent faire partie d'une saine alimentation ", ajoutent les Fabricants de produits alimentaires et de consommation du Canada. " Certains éléments visuels pourraient être améliorés, comme la boulette de viande ", note le Centre d'information sur le boeuf. " Les produits à base de tomates riches en lycopène, incluant le ketchup, pourraient se qualifier comme fruits et légumes, alors que les barres granolas riches en fibres et en céréales pourraient être représentées comme produits céréaliers ", propose Kellogg Canada.

Conseiller le ministère
L'industrie est aussi très bien représentée au comité externe créé par Santé Canada pour conseiller le ministère sur la révision du guide. Le quart des membres de ce comité- trois sur 12- travaillent pour le secteur privé.
La première, Sydney Massey, est nutritionniste à la BC Dairy Foundation, " un organisme à but non lucratif dont le mandat est d'accroître la consommation de lait en Colombie-Britannique ".
La deuxième est Carolyn O'Brien, des Fabricants de produits alimentaires et de consommation du Canada, qui compte parmi ses membres des multinationales comme Kraft, Kellogg, McCain.
Le troisième est Sean McPhee, président de VOIC. Ce groupe de pression, qui représente 95 000 membres dans le secteur des oléagineux, a publié des communiqués invitant Santé Canada à mettre plus l'accent sur les gras végétaux, les margarines et les breuvages de soya enrichis dans le guide alimentaire.

Pourtant, tous clament leur indépendance. " Je suis d'abord une scientifique et une éducatrice nutritionnelle. Je ne parle pas en tant que vendeuse de produits laitiers ", assure Sydney Massey. " Nous sommes là pour fournir une expertise, pas pour faire du lobbyisme pour les intérêts de notre industrie ", renchérit la diététiste Carolyn O'Brien. " Tous ceux qui font partie du comité sont là en tant qu'individus. Nous avons tous l'obligation de promouvoir une saine approche scientifique ", ajoute Sean McPhee.

Lise Bertrand, qui avait participé à un comité du genre lors de la préparation du précédent guide, donne un autre son de cloche. " C'est bien évident que chaque secteur qui est représenté est là pour défendre certains objectifs et que les enjeux commerciaux sont très très présents dans une histoire comme celle-là. Ça fait partie de la game, dit cette nutritionniste qui travaille à la direction de la santé publique de Montréal."

Au ministre de trancher
Santé Canada trouve normal de tenir compte de l'opinion du secteur privé. " On essaie d'avoir à notre table toutes les parties intéressées dès le départ, d'avoir une idée des différentes opinions ", explique Danielle Brûlé, du Bureau de la politique et de la promotion de la nutrition. La participation de l'industrie au comité consultatif procède de la même logique. " Ce groupe-là nous permet d'avoir les différents points de vue de chacun des membres et permet aussi à chacun des membres d'avoir la perspective des autres secteurs. Mais il faut s'entendre que c'est un comité aviseur, ce n'est pas un comité qui prend les décisions finales. "

Ce sont le ministre et le sous-ministre qui prendront les décisions finales, après avoir reçu les recommandations des fonctionnaires. Pour Lise Bertrand, cette méthode de consultation a l'avantage d'inciter les représentants de l'industrie à faire valoir leurs opinions au grand jour. " Aussi bien qu'ils soient là et qu'on se parle franchement. Peut-être que ça atténue toutes les autres pressions qu'ils peuvent faire d'une autre manière. "

Manger moins?
Les lobbies ne veulent pas seulement vanter leurs produits. Ils font tout pour bloquer les recommandations qui pourraient leur être défavorables, dénoncent les critiques. " On voudrait que le guide dise de manger moins de produits raffinés ou de boissons gazeuses, mais je suis certain que ça ne passera pas. Si on dit de manger moins de tel type d'aliment, quelqu'un va aller cogner à la porte de Santé Canada et dire: Écoutez, vous ne pourriez pas tourner votre phrase autrement? " illustre Jean-François Henry, de l'Union des consommateurs.

Le Conseil canadien des transformateurs d'oeufs et de volailles (CCTOV) en a d'ailleurs touché un mot à Santé Canada. " Si des mesures doivent être prises pour orienter les choix nutritionnels des Canadiens contre les aliments riches en gras, en agents de conservation et en calories, le CCTOV préférerait que cela se fasse dans une campagne distincte afin que le Guide alimentaire demeure un outil factuel et que tout enjeu de liberté du consommateur soit considéré séparément ", écrivait l'organisme dans une lettre adressée l'an dernier à la directrice générale du Bureau de la politique et de la promotion de la nutrition, Mary Bush.

Le Centre pour la Science dans l'intérêt du public (CSPI), qui se consacre à la défense de la santé des consommateurs, a beaucoup dénoncé les lobbies agroalimentaires aux États-Unis. Ce groupe indépendant espère qu'au Canada, les pressions de l'industrie n'influenceront pas les recommandations finales du prochain guide. " En santé publique, le taux d'obésité et d'ostéoporose ainsi que l'impact des coûts des soins de santé sur les finances publiques suscitent beaucoup d'inquiétudes. Est-ce que l'industrie alimentaire peut pervertir l'intérêt public en faisant que ses besoins soient mieux servis que ceux de la santé publique? Ce devrait être un sujet de préoccupation pour tous les Canadiens ", souligne le coordinateur national de CSPI Canada, Bill Jeffery.

LA GUERRE DU SOYA
Le prochain guide alimentaire devrait-il attirer davantage l'attention des Canadiens sur les protéines d'origine végétale comme le tofu, sur les boissons additionnées de calcium et de vitamine D, comme les laits de soya, et sur les huiles végétales? Oui, ont répondu de nombreux participants à l'enquête réalisée par Santé Canada à l'été 2003. Certains, comme l'Industrie de l'huile végétale du Canada (VOIC) et Vesanto Melina, une diététicienne qui a travaillé comme consultante pour Yves Veggie Cuisine et le fabricant de boissons de soya So Nice, ont des intérêts évidents dans l'affaire.

D'autres considèrent tout simplement qu'en raison de leurs qualités nutritionnelles, ces aliments devraient jouir d'une meilleure visibilité. Plusieurs répondants ont ainsi suggéré que le groupe des produits laitiers soit rebaptisé " produits laitiers et substituts ".

Un scénario qui ne fait pas du tout l'affaire des Producteurs laitiers du Canada. Isabelle Neiderer, diététiste pour cet organisme qui représente 17 000 fermes laitières au Canada, trouve inquiétant que les breuvages de soya et le lait puissent être mis sur un pied d'égalité. " Ces boissons ne sont pas des équivalents au lait et on réalise dans des études que lorsque les gens ne consomment pas de produits laitiers, ils ne sont pas seulement déficients en calcium, mais en plusieurs autres vitamines et minéraux ", dit-elle.

L'organisme a plutôt demandé à Santé Canada d'augmenter le nombre minimal de portions de produits laitiers à consommer chaque jour, parce que les consensus nutritionnels récents recommandent un plus grand apport en calcium pour les adultes.

Le guide actuel accorde déjà trop d'importance aux aliments qui contiennent du gras animal saturé, comme les viandes et les produits laitiers, rétorque le président de VOIC. " Il devrait mieux promouvoir les gras végétaux, les gras polyinsaturés qui sont essentiels pour une foule de fonctions biologiques, dont le développement du cerveau et celui de la rétine ", dit Sean McPhee.

Les Producteurs laitiers ne sont pas les seuls à se sentir menacés. En janvier 2004, le Conseil canadien des transformateurs d'oeufs et de volailles informait Santé Canada qu'il s'opposera à tout changement visant à mettre l'accent sur les protéines végétales. " Le Guide alimentaire devrait demeurer un outil pour une saine nutrition et ne pas devenir un véhicule de valeurs socio-économiques ", écrivait l'organisme.

L'INDUSTRIE VEILLE AU GRAIN
Aux États-Unis, la récente révision de la pyramide alimentaire- l'équivalent de l'arc-en-ciel canadien- et de ses recommandations nutritionnelles a déclenché une véritable frénésie dans l'industrie. " Tout le monde et son chien a donné ses commentaires ", a résumé la présidente du Wheat Foods Council dans une entrevue au Wall Street Journal.

Les entreprises ont-elles eu le dernier mot? Chose certaine, plusieurs ont dû pousser un soupir de soulagement en voyant que les mises en garde sur les gras trans avaient été diluées en cours de route. Les scientifiques membres du comité consultatif s'étaient entendus pour dire que les acides gras ne devraient pas représenter plus de 1 % de l'apport calorique. Mais cette limite n'apparaît pas dans les recommandations finales du département de l'Agriculture.

Par contre, la recommandation d'augmenter la consommation de produits laitiers a passé la rampe. Est-ce parce que, comme le soulignait le Chicago Tribune, trois des 13 membres du comité consultatif avaient reçu du financement du National Dairy Council au cours des années précédentes?

Le lobby américain du sucre est allé beaucoup plus loin il y a quelques années en tentant de faire modifier la Stratégie mondiale pour l'alimentation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui recommandait de limiter la consommation de sucre ajouté à 10 % de l'apport calorique quotidien. L'industrie a notamment menacé l'OMS de faire pression sur le Congrès américain pour que celui-ci lui coupe les vivres...

Plus près de chez nous, le Ottawa Citizen a jeté le doute sur le nouveau guide alimentaire canadien en 1993, affirmant que ses recommandations avaient été modifiées pour satisfaire l'industrie. Citant des documents obtenus par la Loi sur l'accès à l'information, le quotidien notait qu'entre la version préliminaire du guide soumise aux " parties intéressées " en 1991 et la version finale parue l'année suivante, le nombre minimal de portions de viande, la taille de la portion d'oeufs et le nombre de portions de produits laitiers recommandées aux adolescents avaient été revus à la hausse.
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INDUSTRIE: Nouvelle attaque des distributeurs de bonbons
Libération
Libération constate en effet que « les professionnels des distributeurs de friandises et de boissons chaudes ne veulent pas lâcher le morceau. Pas question pour eux de déboulonner leurs appareils installés dans les écoles à la rentrée comme le prévoit la loi de santé publique d'août 2004. Alors ils s'acharnent ».
Le journal fait ainsi savoir que ces professionnels « viennent par le biais de sénateurs complaisants de faire déposer un nouvel amendement pour imposer la présence des distributeurs à l'école. Le troisième en moins d'un an ».
Libération note que « leur argumentaire est toujours le même : l'interdiction de distributeurs de boissons et de friandises dans les établissements scolaires n'aura pas d'impact sur l'obésité des jeunes, mais risque de supprimer des emplois ».
Le quotidien cite cependant Serge Hercberg, directeur de l'Institut de la nutrition, qui remarque que « le nombre de distributeurs dans les écoles est très faible ».
Libération ajoute qu’« en dernier recours, [les professionnels des distributeurs] proposent de remplacer les produits manufacturés par des fruits », mais le journal rappelle que « l'Agence française pour la sécurité sanitaire des aliments y est opposée. Oui aux fontaines à eau, mais non au grignotage ».
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INDUSTRIE_POLITIQUE: Le privé au service de l'obésité;
La Presse 3 juin 2005, p. ACTUEL4 Krol, Ariane

" Il est à peu près temps que les milieux économiques et de la santé prennent le problème de l'obésité au sérieux ", a lancé le bouillant directeur du Centre pour les désordres de l'alimentation et du poids de l'Université de Yale, Kelly Brownell, en conférence à Montréal cette semaine. Entre Kelly Brownell, qui parle depuis des années de l'environnement toxique créé par l'industrie agroalimentaire, Marion Nestle qui dénonce l'influence de cette industrie sur les recommandations nutritionnelles et Andrew Drewnowski pour qui l'obésité est une conséquence directe de la mondialisation de l'économie, les marchands de gras et de sucre ajouté en ont pris pour leur rhume.

L'obésité et le surpoids ne sont pas des maladies en soi, mais des facteurs qui augmentent le risque de souffrir de problèmes chroniques comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète et certains cancers. Mais pour Kelly Brownell, ça ne s'arrête pas là.

" La nourriture que les enfants mangent à l'école affecte leurs résultats scolaires ", dit-il en ajoutant que sous-financer les écoles les rend vulnérables aux lucratifs contrats d'exclusivité offerts par les multinationales du fast-food. Même l'environnement fait partie de l'équation, comme en témoignent le nombre de litres d'eau irriguée nécessaires pour produire un kilo de maïs (1400), de betterave à sucre (1900) ou de boeuf (6250). En subventionnant la production de maïs-grain, les États-Unis favorisent non seulement sa culture, mais aussi l'utilisation de sirop de maïs par l'industrie alimentaire. Dans la même logique, les subventions aux éleveurs permettent aux Américains à manger plus de viande.

Cette abondance favorise le gigantisme des portions, une incitation comparable à la publicité, selon Brownell. " Tout le monde dans cette salle croit probablement que la publicité ne l'affecte pas mais affecte tout le reste du pays. C'est la même chose pour la taille des portions ", illustre-t-il. Plusieurs recherches ont démontré que si l'on vous sert une copieuse assiettée, vous ne mangerez probablement pas tout, mais vous en ingurgiterez davantage que si on vous avait moins servi.

Que l'industrie alimentaire cherche avant tout à augmenter ses ventes, c'est compréhensible. Mais le gouvernement américain encourage aussi l'obésité, affirme le spécialiste de Yale. Aux États-Unis, le département de l'Agriculture est à la fois responsable des recommandations nutritionnelles à la population et du soutien au secteur agricole. Or, les mesures d'incitation financière sont en totale contradiction avec la pyramide alimentaire, a constaté Brownell. La viande, la volaille, le poisson et les oeufs, qui devraient représenter 14 % de l'alimentation d'un individu, drainent 52 % des subventions. Par contre, les fruits et légumes, qui devraient compter pour le tiers de la nourriture consommée, n'attirent que 5 % des subsides.
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Formation Continue
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Site internet suggéré : http://www.cahperd.ca/fra/revendication/
Centre de revendication
http://www.cahperd.ca/fra/sante/
Nouvelles sur la santé et l'activité physique de l'Association Canadienne pour la santé, l'éducation physique, le loisir et la danse

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Conseil du mois: APRÈS LA PERTE DE POIDS, LE MAINTIEN
http://defisante.canoe.com/semaines/objectifPS/semaine12.html
POUR CONTINUER !

1. Réévaluez régulièrement votre situation
Avez-vous atteint les objectifs que vous vous étiez fixés ? Si oui, fixez-vous-en de nouveaux. Sinon, essayez de voir pourquoi vous ne les avez pas atteints et tentez de corriger la situation ou d'ajuster le tir.

2. Continuez de bouger
Faites-le au moins 30 minutes par jour
Essayez de nouvelles activités, comme la marche en montagne ou le patin à roues alignées
Profitez de toutes les occasions de bouger et entraînez-vous avec votre famille et vos amis !
3. Continuez de bien manger
Prenez au moins cinq portions de fruits et légumes par jour
Mangez des aliments riches en fibres (fruits et légumes, produits céréaliers à grains entiers, légumineuses)
Mangez un aliment constituant une source de protéines (viande, volaille, poisson, légumineuses, œuf, fromage maigre) chaque repas
Limitez les matières grasses (surtout les gras saturés et les gras trans) et le sucre
Buvez entre six et huit verres d'eau quotidiennement
Essayez de nouvelles recettes
4. Soyez à l'écoute de votre faim
Mangez seulement quand vous avez faim et prenez le temps de savourer vos aliments
Faites attention aux mégaportions.
Cessez de manger lorsque vous êtes rassasié.
5. Pesez-vous à l'occasion : n'en faites pas une obsession !
Ne paniquez pas si votre poids reste stable pendant quelques semaines. Reprenez ou conservez plutôt vos bonnes habitudes : repas équilibrés, respect de vos signaux de faim et 30 minutes d'activité physique par jour. Si cela ne change rien, c'est un signe qu'il est peut-être temps d'augmenter la durée ou l'intensité de votre activité physique !
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Nouveautés
http://www.obesite.chaire.ulaval.ca/nouveautes.html
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Pour en savoir davantage sur l'étiologie, la prévalence, les complications, le traitement et la prévention de l'obésité, veuillez consulter le site internet de la Chaire de recherche sur l'obésité http://www.obesite.chaire.ulaval .ca
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Congrès à venir
Du 17 au 20 août 2005 – FAV HEALTH 2005
Symposium international sur les effets santé des fruits et légumes
Récentes évidences scientifiques démontrant comment les fruits et légumes peuvent réduire le risque de maladies chroniques comme le cancer, l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Organisé par l’INAF et parrainé par la Société internationale des sciences horticoles
******Où et quand? Hôtel Loews Le Concorde de Québec, du 17 au 20 août 2005
******Programme et information: www.favhealth2005.org
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Les 18 et 19 août 2005
Colloque sur les effets santé de la canneberge
Cet événement vise à réunir producteurs, transformateurs et professionnels de la santé pour favoriser les échanges sur la production et les propriétés santé de la canneberge. Le programme inclut une journée consacrée à des visites de fermes de la région de Québec et une journée de conférences qui sera clôturée par un banquet animé. Le colloque est organisé dans le cadre de FAV HEALTH 2005 par l’INAF en collaboration avec l’Association des producteurs de canneberges du Québec.
******Où et quand? À l’Hôtel Loews Le Concorde de Québec, les 18 et 19 août 2005
******Programme et information: www.favhealth2005.org/canneberge.aspx
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Les 6 et 7 octobre 2005
2e Symposium scientifique de l'INAF
Cet événement qui présentera les plus récent travaux de recherche et d'innovation en cours à l'INAF ouvrrira pour la première fois ses portes aux partenaires et professionnels du milieu.
******Où et quand? À l'Hôtel Plaza de Sainte-Foy, les 6 et 7 octobre 2005
******Programme et information: À venir
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NAASO 2005 Annual Scientific Meeting,
Vancouver, British Columbia, October 15- 19, 2005.
October 15 ­ 19, 2005, Vancouver, British Columbia.
Advance registration deadline: September 19, 2005.
Visit www.naaso.org/annualmeeting05
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Société Canadienne de Physiologie de l'Exercice :
Du concept à la pratique : vers une vie saine au Canada
Lac Leamy, Gatineau, Quebec, du 9 au 12 novembre 2005. http://csep.ca/csep2005.asp


CLUB DE LECTURE SÉLECT EN NUTRITION
AVEC HÉLÈNE BARIBEAU ET FRANCES BOYTES


Depuis quelques années, des informations en nutrition sont publiées chaque jour par le biais de différents médias. Être à jour est devenu un devoir sans fin. Frances Boyte et Hélène Baribeau ont exprimé le désir de former un club de lecture sélect afin de mettre en commun ces nouvelles informations. Ce club sélect s’adresse aux diététistes désireux et désireuses d’échanger des informations pertinentes en nutrition afin de multiplier nos connaissances et aussi partager et élargir nos champs d’expertise respectifs afin d’être à la fine pointe des nouveautés en matières de nutrition et d’alimentation.

Échanger des informations dans un club de lecture c'est en même temps développer notre réseau de contact professionnel, lequel une fois développé peut servir à aller chercher des informations de pointe rapide et se transmettre des contacts qui parfois vont déboucher sur des contrats ou des emplois. Un club de lecture, c'est établir aussi une solidarité professionnelle entre diététistes.

Étant consciente de nos horaires respectifs chargés, nous avons prévu planifier 3 rencontres par année d’une durée de 1 heure 30. Les rencontres se dérouleront dans la salle de conférence d’Aliments de Santé Laurier, à Place Laurier, Ste-Foy.

La deuxième rencontre le 20 septembre 2005 de 7h30 à 9h00.
La troisième rencontre le 1er février 2006 de 7h30 à 9h00.


Voici l’horaire proposé des rencontres :

7h30-7h45    : bienvenue et petit déjeuner
7h45 à 8h05 : première présentation
8h05 à 8h25 : deuxième présentation
8h25 à 8h45 : discussion et questions
8h45 à 9h00 : organisation de la prochaine rencontre

PROCHAINS SUJETS À VENIR :

Pour vous inscrire, veuillez nous contacter par courriel ou par téléphone aux coordonnées suivantes, le plus rapidement possible :

Au plaisir de se rencontrer,

Hélène Baribeau
Tél. 651-3262 ou 653-8636
Courriel : helenebaribeau@sympatico.ca

Frances Boyte
Tél. 261-3286 ou 650-3256
Courriel : Francesboyte@hotmail.com

OUTILS DISPONIBLES POUR NOTRE TRAVAIL
Découvrez nos divers outils pour votre clientèle: Livre Cuisine santé Simplifiée pour toute la famille (plus de 50 000 copies vendues) tome 1, Livre Cuisine santé Simplifiée pour toute la famille  tome 2, Agenda alimentaire, vidéocassette d'exercices "Action Harmonie Santé"', Assiette Harmonie Santé, autres outils Pour en savoir davantage, visitez notre boutique. Prix spécial si commande de 10 et plus. www.harmoniesante.com

Si vous DÉSIREZ ANNONCER vos outils en nutrition ou autres

Les conseils santé d’Isabelle

Docteure en nutrition, Isabelle Huot propose un livre truffé de conseils pratiques qui s'adresse à toute personne soucieuse de son alimentation. Que ce soit pour réduire son taux de cholestérol, contrôler sa tension artérielle, prévenir le cancer, protéger ses os ou perdre du poids intelligemment, les conseils prodigués sont basés sur des données récentes, bien vulgarisées.

Disponible sur notre site au  ou dans toutes les librairies au coût de 24,95$

Isabelle Huot
Éditions Publistar
24,95$
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Livre de recettes
TOFU TOUT FLAMME BRAVO FRANCES
!

Voici un livre de recettes qui réussit même à séduire le plus carnivore d’entre nous !

Pour une première fois en Occident, le tofu est mélangé aux poissons, fruits de mer et viandes dans des recettes gastronomiques.

Chacune des recettes est illustrée et nous met l’eau à la bouche !

Certaines recettes sont de tendance française conventionnelle comme le canard à l’orange, la poêlée de foie gras, certaines représentent la nouvelle cuisine tels : le consommé de cailles et canard fumé style cappuccino, les brochettes de pétoncles.

Tout au long du livre, FRANCES BOYTE amalgame différents types culinaires comme la cuisine fusion (mole poblano), la cuisine ethnique (banique au tofu) ou encore la cuisine végétarienne avec des suggestions très rapides à exécuter telle la salade de tofu latino-américaine.

Sans moralité nutritionnelle, Frances Boyte présente des recettes originales créées en collaboration avec d'excellents chefs qui mettent en vedette un aliment encore jeune et nouveau en Occident : le tofu. Ce savoureux aliment offre de nombreuses possibilités de mariages culinaires. Pour le plaisir des sens, goûtez à la salade de homard et physalis au parfum d'orange, au tartare de thon au gratin de tofu et miso, au foie gras poêlé à la mangue caramélisée au sirop d'érable et tofu, au sandwich de tofu grillé aux jeunes pousses croquantes, à l'ail confit et à l'huile de sésame tranché au mirin, sauce soya biologique et gingembre, au délice de ricotta sur une tulipe de dentelle aux pistaches et terminez par la crème brûlée aux griottes et tofu.

Prix:30$ (tout inclus) mais se vend à 24,95$ en librairie.
Faites vous ce beau cadeau santé !

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LIVRE DÉSOBÉSITÉ
Auteur : Jacinthe Côté ISBN : 2-89549-144-5 Prix : 17,95 $ en librairie
Genre : Essai
Parution : 22 septembre 2004

Le livre : L’obésité, bien plus qu’une simple question d’esthétisme ou d’inconfort, est en train de miner la santé de milliards de personnes dans le monde. L’embonpoint est devenu un problème social et économique qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Ce petit guide passe en revue les facteurs qui, au fil des dernières décennies, ont favorisé l’embonpoint, notamment la sédentarité, la prise de poids excessive pendant la grossesse et la culture de la restauration rapide. Aujourd’hui, en plus de la génétique, nos choix de vie concernant l’alimentation et l’activité physique contribuent à accroître l’incidence de l’obésité. Ce guide participe également au débat concernant les régimes miracle et propose des solutions santé ayant un effet durable. L’auteur : Jacinthe Côté est titulaire d’un baccalauréat en science de la nutrition et d’une maîtrise en science et technologie agroalimentaire. Elle signe une chronique hebdomadaire sur la nutrition à La Presse.

Relations de presse : Pierrette Gravel Téléphone : (450) 674-2808
pierrette.gravel@videotron.ca

Vous pouvez le commander en ligne.


GUIDE des interactions médicaments, nutriments et produits naturels.

Un livre à se procurer pour votre pratique. Nouvelle version comprend certaines interactions avec les suppléments. Prix: 50$ (tout inclus)

Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.


FESTINS VÉGÉTARIENS
Auteure : Danielle Lamontagne, nutritionniste
format 8½X11, 64 pages illustrées

Le cahier Festins végétariens vous propose :
· 10 étapes vers la qualité totale en alimentation
· 25 suggestions de menus complets · 80 recettes faciles à réaliser, riches en saveur et en fibres dont plusieurs recettes de base · 2 fiches détachables sur la cuisson des légumineuses et des céréales
· 1 mini guide alimentaire végétarien en couleurs pour afficher sur le frigo
· Plusieurs conseils pratiques en nutrition, des trucs pour la cuisine et des moyens pour économiser du temps

Ces outils sont aussi disponibles par la poste. Pour de plus amples renseignements ou pour connaître les prix pour plusieurs exemplaires, téléphoner au (514) 727-9997.

SPÉCIAL POSTAL  pour les 3 outils (Festins Végétariens + Supplément végétalien + Guide Végétarien) 25$. Envoyer un chèque à Danielle Lamontagne au casier postal 203, succursale Rosemont, Montréal, H1X 3B7
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Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.


GUIDE ALIMENTAIRE VÉGÉTARIEN
Danielle Lamontagne, Dt.P.
format 8½X11, 6 pages

Tout en ne privilégiant aucune approche végétarienne particulière, le Guide alimentaire végétarien s’adresse à ceux et celles qui désirent abandonner ou diminuer leur consommation de viande, peu importe la raison.
Cet outil de 6 pages illustrées en couleur, basé sur des données actuelles en nutrition, indique les quantités requises chaque jour pour les enfants de 4 ans et plus, les adolescents, les adultes, les femmes enceintes et allaitantes. Les exemples de portions dans chacun des cinq groupes alimentaires, décrivent une foule d’aliments des plus connus au plus exotiques, de quoi en surprendre plusieurs.

Ces outils sont aussi disponibles par la poste. Pour de plus amples renseignements ou pour connaître les prix pour plusieurs exemplaires, téléphoner au (514) 727-9997. SPÉCIAL POSTAL  pour les 3 outils (Festins Végétariens + Supplément végétalien + Guide Végétarien) 25$. Envoyer un chèque à Danielle Lamontagne au casier postal 203, succursale Rosemont, Montréal, H1X 3B7

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GUIDE SUPPLÉMENT VÉGÉTALIEN  8½X11, 4 pages

Le Supplément végétalien s’adresse aux personnes qui ne peuvent ou qui ne veulent consommer aucun produit d’origine animale, ceci incluant les produits laitiers et les œufs. Cet outil doit se conjuguer avec le Guide alimentaire végétarien pour la charte des portions qui demeure la même. Un choix judicieux d’aliments variés dans chacun des neufs groupes alimentaires proposés par le Supplément végétalien permet de combler les besoins nutritionnels. Ces outils sont aussi disponibles par la poste.

Pour de plus amples renseignements ou pour connaître les prix pour plusieurs exemplaires, téléphoner au (514) 727-9997.

SPÉCIAL POSTAL  pour les 3 outils (Festins Végétariens + Supplément végétalien + Guide Végétarien) 25$. Envoyer un chèque à Danielle Lamontagne au casier postal 203, succursale Rosemont, Montréal, H1X 3B7

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NUTRITION VALUE OF FOOD
disponible en Anglais (aussi en français), rd Edition, 2004 M. Brault Dubuc and L. Caron Lahaie -Only Canadian Food Values Table -

From Canadian Nutrient File 2002
-More than 2,000 food items
-Values for energy and 38 nutrients
-Values for 100 grams and portions
-27 different food groups, including babyfoods

Price: $48.00 per volume Volume discount: 20% for University and College bookstores Shipping : $8 per volume or $10 for 2 volumes Québec et Ontario + GST Also available

NOUVELLE ÉDITION:
Valeur Nutritive des Aliments version française, 2003 (disponible aux mêmes conditions) To order you can do on line or write to: Société Brault-Lahaie 24, rue d’Anjou Saint-Lambert, Québec J4S 1K5 Tel.: 450.671.1276 Fax: 450.671.0148

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Livre,
DE LA TÉTÉE À LA CUILLÈRE (Bien nourrir mon enfant de 0 à 1 an)
Linda Benabdesselam, Dt.P et autres
Éditons Hôpital Ste-Justine, Disponible en librairies 14,95$

Allaitement, alimentation de la femme qui allaite, comparaison de préparations lactées pour le nourrisson, introduction des solides, végétarisme chez le nourrisson, allergies alimentaires, coliques, etc.

Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.

 


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