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« Noël, moment précieux pour s'aimer et  partager. Que ces actions fassent partie de nos traditions durant toute l'année. »
 

Messagerie Groupe Harmonie Santé
22 décembre 2005
Existant depuis 2001.
Annoncez gratuitement !
Rejoignez 2400 diététistes et étudiants en nutrition

_________________________________________________

Bonjour à vous tous,

Je tiens à vous souhaiter un beau temps des fêtes remplie de tous vos désirs. Une heureuse année 2006.

Nos bureaux seront fermés du 23 décembre au  5 janvier 2006.

La prochaine messagerie se fera vers le 9 janvier 2006.

BELLES VACANCES À VOUS TOUS !


 

Formation à ajouter dans votre agenda: Une conférence nationale intitulée Qu'est-ce qu'on mange? Pour une politique alimentaire canadienne / What's to Eat? Towards a Canadian Food Policy, se déroulera du 15 au 17 février 2006 à Montréal. Vous trouverez le programme et le formulaire d'inscription sur le site Internet suivant : www.misc-iecm.mcgill.ca/conf2006
 

RAPPEL: Nous avons encore des agendas, vous pouvez en commander
jusqu'à écoulement des stocks, cliquez ici


Agenda professionnel, pour celles qui l'ont commandé
voici des ajouts si vous en avez besoin. Cliquez sur l'icône si vous désirez técharger le document sur votre ordinateur.
 
Voici les 2 pages à imprimer pour la planification 2006-2007 que vous pouvez ajouter
à la page 12-122
 
Les page 2 et 3 n'ont pas sorties comme il faut:, si vous débutez votre agenda la semaine
prochaine, sinon, vous n'aurez pas besoin de ces 2 pages:
http://www.harmoniesante.com/documents/AGENDA_2006_Page_2.pdf
http://www.harmoniesante.com/documents/AGENDA_2006_Page_3.pdf 
2 Nouvelles offres d'emploi, Lac St-Jean et St-Jérôme, cliquez ici
Des nouvelles du Dr Boisvert (IDEM À L'AUTRE MESSAGE,  cliquez ici

Marise 

Marise Charron, Nutr., Dt.P. R.D.
Nutritionniste-diététiste
Groupe Harmonie Santé

info@harmoniesante.com
VISITEZ NOTRE SITE HARMONIE SANTÉ
www.harmoniesante.com
1 877 HARMONIE  OU  514-9907128

SVP ne répondez pas à ce courriel mais nous écrire directement info@harmoniesante.com
 

FORMATIONS À VENIR

CALENDRIER DES PROCHAINES FORMATIONS ORGANISÉES PAR LE GROUPE HARMONIE SANTÉ
(passées, en cours et à venir)

DIMANCHE LE 3 FÉVRIER 2005
NOUVEAU SERVICE DE FORMATION
2 Formations sur la relation d'aide avec nos clients.

VOIR LA LISTE DE NOS FORMATIONS PASSÉES, ACTUELLES ET À VENIR. Les sujets à venir ne sont pas encore officiels. Nous avons besoin de vos idées et besoins.
Merci !

Pour mieux répondre à vos besoins de formations, n'hésitez pas à nous écrire vos besoins: info@harmoniesante.com
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OFFRES D'EMPLOI OU CONTRATS DIVERS

Le Centre Maria-Chapdelaine à Dolbeau-Mistassini au Lac-St-Jean est à la  recherche d'une nutritionniste pour  remplacement d'une durée indéterminée, et ceci dans les plus brefs délais.

Pour toute information, veuillez  communiquer avec la personne ci-bas

et/ou
lui écrire aux adresses suivantes :

maltais_nathalie@hotmail.com


Nathalie Maltais nutritionniste
Centre Maria-Chapdelaine
2000 bd sacré-coeur
Dolbeau-Mistassini
G8L 2R5
418-276-1234 poste 3108

_______________________________________________________

Bonjour, je cherche une diététiste pour me remplacer durant mon congé de
maternité. Celui-ci débute en janvier 2006 et ce termine en décembre 2006.

Belle opportunité pour les débutante en pratique privée de ce bâtir une clientèle.
Mon bureau est à Prévost (à 5 minutes de St-Jérôme). Une publicité est

présentement dans le bottin affichant les services de nutritionniste, ainsi que la

visibilité du Groupe Harmonie Santé.

Contacter Linda Lanthier,

Nutritionniste-Diétitiste
Tél.: (450) 512-3698


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Brisez l'isolement, découvrez une philosophie de partages et d'échanges et découvrez les avantages d'être membres:
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NOUVELLES EN OBÉSITÉ DE LA CHAIRE DE RECHERCHE SUR L'OBÉSITÉ DE L'UNIVERSITÉ LAVAL PAR DR PAUL BOISVERT

 

La chaire de recherche Merck Frosst/IRSC sur l'obésité vous présente son bulletin d'information sur l'obésité, la référence des nouvelles d'actualité sur l'obésité:

Spécial bouffe dans les écoles

Etiologie-Épidemiologie
Le point sur l'obésité
101 mots pour comprendre le Québec: OBÉSITÉ

Complications
Syndrome coronarien aigu : risque de récidive précoce et syndrome métabolique

Obésité chez les enfants
A 5 ans, un enfant sur six est obèse

Prévention
Dossier Alimentation : se régaler, se guérir ou s'empoisonner?

Nutrition
Série: L'alimentation à l'école:
La nourriture dans les cafétérias des écoles (Québec)
La malbouffe bannie des écoles britanniques
Y a quoi à la cantoche? (Paris)
Les "restaurants" du chef Jorge (NY)
Menus "dégueu"
Guide alimentaire canadien: consultations suspendues

Marketing et Industrie
Abolir la malbouffe: un casse-tête pour les entreprises
Les boissons gazeuses se vendent encore très bien, mais beaucoup moins qu'avant.

Société
Editorial: Cafétérias, mythes et réalités
Le prix d'un repas
Les Québécois sont prêts à payer plus cher pour que leurs enfants mangent sainement

Citation du mois: Visez la modération et la variété
"L'être humain est automatiquement attiré vers la cochonnerie, vers ce qui n'est pas bon pour lui. En fait, le hot-dog est à ceux qui ont faim ce que le macho infidèle est à la femme célibataire. Un produit de séduction accessible qui, s'il entraîne une accoutumance, peut devenir très nocif. Il faut l'éloigner."  Laura  Martin, Sherbrooke
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Nouvelles en bref
Pour vous abonner ou vous désabonner à la liste OBESITE-ACTUALITE:
  http://listes.ulaval.ca/cgi-bin/wa?SUBED1=obesite-actualites&A=1

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Site internet suggéré:
Conseil pratique: Les petits trucs de Ricardo pour Apprendre aux jeunes à manger sainement
Congrès
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ETIOLOGIE; Le point sur l'obésité
Émission Découverte du 4 décembre avec les collaborateurs de la Chaire de recherche sur l'obésité.

Nous avons créé un monde de rêve dans lequel nous trouvons de la nourriture à profusion. Alors que nos ancêtres, pendant des centaines de milliers d'années, ont dû trimer dur pour chaque bouchée, nous avons un accès illimité à des aliments riches en calories. De plus, presque aucun effort musculaire n'est nécessaire pour l'obtenir. Mais notre organisme s'est développé pour tirer le maximum de profit de ce que nous ingurgitons. L'énergie supplémentaire est emmagasinée en prévision de temps plus durs. Dans nos sociétés d'abondance, néanmoins, la disette n'existe plus. Le gras s'accumule donc autour des hanches et de la taille. Le rêve est en train de virer au cauchemar. Pour s'en sortir, la recette est pourtant simple: manger moins, bouger plus. Mais très peu y parviennent. Dans notre monde, grossir est naturel, maigrir, une mission impossible.

[]  [Première partie] Etiologie
[]   [Deuxième partie] L'exercice, la nutrition
[]  [Troisième partie] La médication, chirurgie
[]  [ Quatrième partie] Obésité Infantile, Prévention
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DEFINITION: 101 mots pour comprendre le Québec: OBÉSITÉ
L'Actualité, no. Vol: 30 No: 20  15 décembre 2005, p. 122
par le Dr  Denis Richard

L'obésité touche plus de 300 millions de personnes dans le monde et sa prévalence excède celle de la malnutrition sur tous les continents. Jadis limitée aux pays nantis, elle se propage aujourd'hui dans les pays à revenus faibles et se classe maintenant parmi les plus importants problèmes de santé publique menaçant l'humanité. L'Organisation mondiale de la santé parle d'ailleurs de "globésité".

Plus de un Québécois sur cinq est obèse, ce qui représente une hausse de 100% en 25 ans. La proportion d'enfants obèses (7%) a triplé durant cette période. Les conséquences sont et seront dramatiques. Chez les Québécois obèses, la prévalence du diabète est cinq fois plus élevée que chez les gens de poids normal et celle des maladies cardiovasculaires, deux fois plus. Au Canada, les soins liés à l'obésité représentent plus de 2% des dépenses en santé.

Notre mode de vie est devenu "obésogène": il promeut la sédentarité et la consommation exagérée d'aliments riches en graisse, en sel et en sucre, entraînant quasi inévitablement l'apparition de l'obésité chez les gens dont le terrain génétique est favorable. Les gènes candidats de l'obésité interviennent dans le contrôle cérébral de la prise d'aliments et de la dépense d'énergie. Vu le rôle primordial joué par certains messagers cérébraux dans la régulation du poids, l'obésité a été décrite par certains experts comme une maladie du cerveau. Chez l'homme, l'obésité d'origine purement génétique (associée à un seul gène, ou obésité monogénique) est exceptionnelle (moins de 5% des cas).

L'obésité se mesure indirectement par l'indice de masse corporelle (IMC). (Pour mesurer le vôtre, voir obesite.chaire. ulaval.ca/publicf.html.) D'une grande utilité, l'IMC a néanmoins ses limites. On lui préfère donc la mesure du tour de taille. On parle d'obésité viscérale lorsqu'il y a accumulation excessive de graisse dans la cavité abdominale, c'est-à-dire lorsque le tour de taille dépasse 88 cm (35 po) chez la femme et 102 cm (40 po) chez l'homme. Typique de l'homme, l'obésité viscérale est celle qui entraîne le plus grand risque de cardiopathie, d'accident vasculaire cérébral, de diabète de type 2 et d'autres maladies chroniques.
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COMPLICATIONS: Syndrome coronarien aigu : risque de récidive précoce et syndrome métabolique

Le syndrome métabolique, défini par l’association d’une obésité abdominale, d’une dyslipidémie, d’une HTA et d’une intolérance au glucose, est associé à une augmentation du risque coronarien. Chez les patients concernés par cette association de facteurs de risque ayant une atteinte coronarienne stable, le bénéfice du traitement par statine semble supérieur à celui qui est observé en l’absence de syndrome métabolique. Qu’en est-il après un syndrome coronarien aigu?

Dans cet essai randomisé en double aveugle intitulé MIRACL (Myocardial Ischemia Reduction with Aggressive Cholesterol Lowering) un traitement par 80 mg d’atorvastatine a été testé versus placebo pendant 16 semaines chez 3 086 patients hospitalisés pour syndrome coronarien aigu (angor instable ou infarctus myocardique aigu). Le suivi a été complet pour 98 % de l’effectif. Une analyse post-hoc a été réalisée pour juger de l’évolution et du bénéfice lié au traitement par statine chez les patients, selon qu’il existait ou non un syndrome métabolique. Dans cette étude cependant, le diagnostic de syndrome métabolique était retenu sur la présence de plus de 3 des critères suivants : diabète, HTA ou PA supérieure à 130 – 85, IMC supérieur à 30 kg/m2, triglycérides supérieurs à 150 mg/dl, HDL cholestérol inférieur à 40 mg/dl pour les hommes ou 50 mg/dl pour les femmes. Or, la définition du syndrome métabolique a été affinée depuis la conception de l’étude et ne correspond plus strictement aux critères selectionnnés ici.

Les patients ayant un syndrome métabolique, tel que défini dans l’étude, représentaient 38 % de l’effectif et l’incidence d’un événement coronarien précoce (décès, arrêt cardiaque, ischémie myocardique instable, infarctus du myocarde non fatal) a été de 19 % dans ce groupe. Pour les sujets ayant au plus deux critères du syndrome métabolique, tel que défini ici, l’incidence d’un événement coronarien précoce a été de 14 %, la présence d’un diabète et un HDL cholestérol bas étant significativement associés au risque d’événement coronarien précoce. Après prise en compte de l’âge, du sexe, et du traitement par statine ou par placebo l’existence d’un syndrome métabolique s’est révélée associée à une augmentation du risque d’événement coronarien précoce d’un facteur 1,49 (p < 0,0001). La réduction du risque relatif liée au traitement par 80 mg d’atorvastatine par rapport au placebo est apparue similaire selon qu’il existait ou non un syndrome métabolique. La réduction du risque absolu est passée de 2,6 % pour l’effectif global à 4,4 % pour les patients ayant un diabète et à 3,7 % pour les patients ayant un HDL bas.

Après un syndrome coronarien aigu, le risque d’un événement coronarien précoce dans les 16 semaines est significativement augmenté pour les patients ayant un syndrome métabolique.

Schwartz GG et coll : « Relation of characteristics of metabolic syndrome to short-term prognosis and effects of intensive statin therapy after acute coronary syndrome : An analysis of the myocardial ischemia reduction with aggressive cholesterol lowering (MIRACL) trial. » Diabetes Care 2005 ; 28:2508-2513.
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PRÉVENTION: Dossier PasseportSanté.net: Alimentation : se régaler, se guérir ou s'empoisonner?

Une indigestion d'information sur l'alimentation  
Apprendre aux jeunes à manger sainement, c'est possible!
Les oméga-3 essentiels contre la violence et le déficit d'attention
Les aliments fonctionnels : vraiment utiles ?
Retrouver le plaisir de bien manger
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ENFANTS: A 5 ans, un enfant sur six est obèse
Libération, Les Echos
Libération livre un entretien avec Claude Ricour, spécialiste de l'obésité à l'hôpital Necker, qui « préconise un dépistage précoce » de l’obésité infantile.
Le spécialiste remarque notamment qu’« il y a 10 ou 15 ans, un enfant sur douze de 5 ou 6 ans était en excès de poids. Aujourd'hui, 1 sur 6 est obèse, dont 1 sur 5 dans les zones de précarité ».
Claude Ricour note de plus qu’« à l'heure actuelle, tous les enfants de 4-5 ans sont pesés et mesurés avant d'entrer en primaire. Cela permet de mesurer leur indice de masse corporelle. […] On essaie maintenant de reconstituer ce qui s'est passé depuis la naissance. […] On s'aperçoit que tous ces enfants en excès de poids avaient déjà changé de corpulence autour de 2 ou 3 ans. Ils avaient engagé ce que l'on appelle le rebond précoce vers 3 ans, alors que normalement il se produit vers 5 ou 6 ans ».
Le spécialiste estime que « ce rebond précoce si jeune est un signal. Il annonce que si l'on ne fait rien, ces enfants de 2-3 ans deviendront obèses. Il faut donc tracer la courbe de corpulence dès la naissance sur le carnet de santé ».
Les Echos interrogent quant à eux le médecin nutritionniste Patrick Serog, pour qui « bien manger s’apprend ».
Le praticien note qu’« aucun signe ne nous montre que nous pouvons freiner efficacement l’augmentation du nombre des gens en surpoids ou obèses : 16 % des Français de moins de 15 ans son en surpoids, contre 5 % en 1980 », rappelle Patrick Serog.

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NUTRITION; La nourriture dans les cafétérias des écoles (L'émission L'épicerie du 30 nov à Radio-Canada)

[]  [ Première partie du reportage]  Enquête
[]  [ Deuxième partie du reportage] Ecole de Rochebelle
[]  [ Troisième partie du reportage] Ecole de Marieville

Depuis quelques années, on constate une augmentation importante de l’obésité chez les jeunes. En fait, on estime qu’un enfant québécois sur quatre a des problèmes d’embonpoint ou d’obésité.

Selon Paul Boisvert, coordonnateur des activités de la chaire de recherche sur l’obésité de l’Université Laval, les enfants mangent correctement jusqu’à l’âge de huit ou neuf ans. C’est à ce moment-là, quand ils échappent au contrôle parental, que leurs habitudes alimentaires se gâtent.

Pour mieux savoir ce qu’on offre à nos enfants à l’école, L’épicerie a demandé à la nutritionniste Geneviève O’Gleman d’enquêter sur la qualité de la nourriture des cafétérias d’une quinzaine d’écoles publiques québécoises. Dans certains cas, la cafétéria est gérée par une PME locale, d’autre fois par une multinationale, une coopérative, ou carrément par la commission scolaire.

Un portrait des cafétérias scolaires
Notre but n’était pas de constituer un palmarès des meilleures cafétérias, mais plutôt de brosser un portrait de la situation.
La nutritionniste s’est promenée dans les cafétérias, sans s’annoncer, vérifiant ce que les jeunes choisissaient pour leur repas. Elle a évalué 34 mets différents. Geneviève O’Gleman : « La déception, c’est que 70 % de ces mets-là ne sont pas bien équilibrés. Ils ne respectent pas le guide alimentaire canadien. »

Les deux tiers des menus proposés ne contenaient pas assez de légumes, de fibres, de fruits, et de produits laitiers. Les enfants ne reçoivent donc pas toutes les vitamines et les minéraux dont ils ont besoin. Dans le cas du calcium, par exemple, plus de la moitié des jeunes ne consomment pas les deux portions quotidiennes recommandées par le guide alimentaire canadien. La nutritionniste a également constaté que la moitié des mets analysés étaient trop gras, et que le tiers étaient trop salés.

Des menus très peu santé
Trois écoles sur 15 offraient à leurs élèves uniquement des menus de repas rapide, tandis que huit autres offraient un choix entre un menu « santé » et un autre constitué de malbouffe. Geneviève O’Gleman a constaté que, dans ces cas-là, la malbouffe était souvent offerte en premier ou était plus facile d'accès.

La malbouffe se déguise parfois en nourriture santé. Ainsi, on pourrait croire qu’une salade césar est un bon choix. Pas si sûr. Geneviève O’Gleman, nutritionniste : « Ce n’est que de la laitue avec beaucoup de sauce, des miettes de bacon et des croûtons. C’est gras, il n’y a pas de protéines, pas de produit laitier, il n’y a pas beaucoup de fibres. Donc, ce n’est pas un menu complet. »

La malbouffe se donne aussi des airs de noblesse en changeant de nom. Mais ce n’est pas parce qu’on appelle les frites « pommes de terre grecque », « julienne » ou « rissolées » qu’elles contiennent moins de gras.

Une politique alimentaire
Dans une des pires cafétérias visitées, le menu se composait de poisson pané, de croquettes de poulet, de poulet pop corn, de bâtonnets de poisson, ainsi que de frites, de poutines et de saucisson de Bologne (baloney).

À peine la moitié des écoles secondaires ont une politique alimentaire; et encore, certaines d’entre elles ne la respectent même pas, selon Paul Boisvert, de la chaire de recherche sur l’obésité de l’Université Laval. Certaines écoles estiment qu’avoir une politique alimentaire équivaut simplement à ne pas servir de frites. De plus, si le menu est souvent irréprochable sur papier, la réalité est tout autre. Par exemple, dans une école, alors qu’il y avait de la purée de pommes de terre et du riz au menu, on servait en fait des frites. D’après les élèves, c’est une situation qui se présente souvent.

Qui est responsable?
Le ministère de la Santé prépare actuellement une politique alimentaire qui sera présentée au réseau de l’éducation.
Dominique Breton, porte-parole du ministère: «L’idée n’est pas d’arriver avec un cadre rigide et d’imposer aux commissions scolaires des règles formelles, en disant « voici ce que vous devez faire », mais plutôt une approche plus souple pour faciliter l’adhésion à tout ça. » Cette politique alimentaire globale attribuera probablement la responsabilité finale aux commissions scolaires et aux directions d’écoles. Mais, encore faut-il que les écoles soient disposées à l’assumer.

CHANGER LES HABITUDES ALIMENTAIRES DES ÉCOLIERS
Il y a deux ans, l’école de Rochebelle, dans le quartier Sainte-Foy, de Québec, était montrée du doigt pour son entente de distribution exclusive avec Coca-Cola. Afin de contrer cette mauvaise réputation, le directeur de l’école, Guy Dumais a décidé de s’attaquer aux machines distributrices. Il a demandé conseil à des experts de la chaire de recherche sur l’obésité de l’hôpital Laval.

La direction a réduit le nombre de boissons gazeuses et de jus sucrés offerts aux élèves, ainsi que les tablettes de chocolat et les croustilles. Les produits disponibles en distributrice ont maintenant un code de couleurs attribué par des nutritionnistes: le vert signifie que le produit est recommandable, le jaune que c’est un bon choix, et le blanc, que c’est un produit à consommer occasionnellement.

Un changement bien accueilli
Après les machines distributrices, la direction s’est attaquée au menu de la cafétéria. Ce sont les cafétérias Montchâteau ltée qui gèrent la cafétéria de l’école de Rochebelle. Lyne Plamondon en est la superviseure : « Le grand changement qu’on a apporté, c’est qu’on a éliminé complètement les charcuteries. On ne travaille qu’avec des viandes froides. Alors, on ne trouve plus les sous-marins avec du pepperoni et du saucisson de Bologne, c’est de la dinde et du jambon. On a également éliminé les pépites de poulet et les burgers. »

Les élèves, qui avaient été consultés, ont bien réagi à ce changement. Le bar à salade est très en demande, même si la journée frites, une fois par semaine, est encore extrêmement populaire.

L’approche en douceur de l’école, sans trop bouleverser les habitudes des adolescents, semble avoir bien fonctionné. « L’éducation, ce n’est pas que l’instruction », souligne le directeur de l’école, Guy Dumais.

DÉTERMINATION ET SAINE ALIMENTATION
À l’école Mgr Euclide Théberge, à Marieville, le passage de la malbouffe à la nourriture plus santé s’est fait d’abord pour des raisons économiques. Le directeur de l’école, Michel Grisé, s’est aperçu que la gestion de la cafétéria scolaire était une occasion d’affaires. Des membres de la direction, des employés de l’écoles, des professeurs, des élèves et leurs parents se sont donc regroupés pour créer la coopérative Les horizons.

Michel Grisé : « On contrôle notre nourriture, on a une meilleure nourriture, puis on fait des profits. C’est le bonheur parfait. »
La qualité de la nourriture s’est améliorée et, en plus, les élèves paient leurs repas moins cher. Un menu du jour, avec soupe et dessert, incluant deux choix de salade et une boisson coûte 3 $ pour un membre de la coopérative, et 3,20 $ pour un non-membre.
Changer les habitudes alimentaires des élèves n’a toutefois pas été facile. Lorsque les pogos et les frites ont disparu pour être remplacés par de la salade, les élèves n’étaient pas très enthousiastes. Mais, après quelques explications, ils ont accepté le changement.

La poutine est au menu une journée par semaine, mais les élèves sont encouragés à ne pas en acheter. Lorsqu’ils achètent le repas du jour plutôt que la poutine, ils peuvent participer au concours « Kaput poutine », qui leur permet de gagner des livres, des billets de cinéma ou des disques.

Michel Grisé assure que l’éducation et la communication sont les clés pour réussir : « Si d’autres écoles veulent faire ça, il faut s’assurer que les gens sont prêts à embarquer. Si le directeur d’école veut faire ça tout seul dans son bureau, ça ne fonctionnera pas. Il faut vraiment qu’il y ait la volonté de le faire. S’il y a de la volonté, c’est très motivant de faire ça. »
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ENFANTS: Série: L'alimentation à l'école
La malbouffe bannie des écoles britanniques
La Presse, dimanche 4 décembre 2005, p. ACTUEL2  Paquin, Mali Ilse Collaboration spéciale

Londres - Les Britanniques ont longtemps fermé les yeux sur la médiocrité des repas servis dans leurs écoles. La croisade télévisée de la superstar culinaire Jamie Oliver dans les cantines a toutefois forcé le gouvernement à prendre le taureau par les cornes. Résultat: exit la malbouffe des établissements scolaires! À New York et à Paris aussi, on a pris des mesures draconiennes pour améliorer les menus offerts aux élèves. Avec assez de succès, comme on le constate dans ce dernier volet de notre série sur la qualité de la nourriture dans les écoles.

Du poisson reconstitué frit en forme de pingouin. Des oursons panés fourrés aux légumes hachés. Lorraine Cooper grimace en décrivant les produits gras et bizarroïdes qui étaient servis à l'école primaire Maryland, située à Newham, un quartier ouvrier de l'est de Londres. L'établissement ne recevait du district que des aliments " orange ", c'est-à-dire panés, reconstitués et précuits. Il va sans dire que les frites étaient reines à la cafétéria.

Depuis deux ans, soit depuis que le conseil de l'arrondissement a entrepris un virage santé, Mme Cooper, la sous-directrice de l'école, voit plus souvent du curry au poisson et du couscous végétarien figurer au menu. La plupart des repas demeurent néanmoins précuits et les légumes ne sont appétissants ni à l'oeil ni au goût. Ce midi-là, les élèves avaient le choix entre du poisson pané gras et un curry au poulet fade. Des cubes de betteraves, des pelures de carottes et du maïs en grains complétaient le menu.

" On a fait du chemin, mais on part de loin. Je fais des pieds et des mains pour sensibiliser nos élèves à une bonne nutrition, explique Mme Cooper. Par exemple, j'ai invité 25 élèves qui ne touchaient jamais aux légumes à un cours de cuisine et de dégustation. Certains n'avaient jamais goûté à des raisins secs ni à des poivrons rouges! "

L'" effet Jamie Oliver "
Les cantines des écoles d'Angleterre ont une terrible réputation depuis la diffusion d'une série télévisée de Jamie Oliver, en mars dernier. Les images montrant les élèves engloutir pizza, frites ou poisson frit et lever le nez sur des petits pois- le légume du jour- ont créé tant de remous que Tony Blair a rencontré le jeune chef pour calmer le jeu.

L'" effet Jamie Oliver " s'est fait sentir. La ministre de l'Éducation, Ruth Kelly, vient d'annoncer une série de mesures pour chasser la malbouffe des écoles dès septembre prochain. Selon son programme, au moins 1 $ devra être dépensé par repas. La moyenne nationale oscille actuellement autour de 75 cents. Elle a promis 450 millions de dollars en trois ans pour aider les autorités locales à réussir cette volte-face.

Pour Kevin McKay, président de l'association des traiteurs d'écoles, c'est un pas dans la bonne direction, mais il y a loin de la coupe aux lèvres. " Il faudrait plutôt 1,30 $ par repas pour offrir des produits frais et locaux aux enfants. Même le comité d'experts du gouvernement est d'accord là-dessus. De plus, les écoles et les conseils d'arrondissement ont la vilaine habitude de piger dans les poches des services de traiteurs pour combler d'autres manques urgents. Environ 2 milliards de dollars ont ainsi été détournés en 10 ans. C'est tout le sous-financement des écoles qu'il faut remettre en question. "

Une bataille de tous les jours
Sally Sutherland est responsable des menus des écoles de Newham, l'arrondissement de l'école Maryland. Elle dispose déjà de 95 cents par repas. Or, offrir une alimentation équilibrée aux élèves à ce prix est un véritable casse-tête. L'argent promis par Ruth Kelly n'accomplira pas de miracles pour elle. " Je crois que nous aurions besoin de 40 cents de plus par repas pour éradiquer la malbouffe de nos cafétérias. Nous pouvons tout de même faire de petits gestes, comme réduire le sel et n'utiliser que du lait écrémé. Avec un peu de débrouillardise, nous avons réussi à adapter des recettes de Jamie Oliver. Il reste encore beaucoup à faire. "

Le quartier ouvrier de Camden, dans le nord de Londres, a le même profil que Newham. Toutefois, les enfants y mangent des repas maison et même des légumes biologiques depuis septembre. Une femme est derrière cette petite révolution: Valerie Robertson, directrice de l'école primaire St. Eugene de Mazenod. Écoeurée par la nourriture que servait son école, elle a harcelé le conseil de son district jusqu'à ce qu'il agisse.

Il a accepté d'augmenter son budget à 1,20 $ par repas, soit 20 % de plus que le budget prévu par le gouvernement. " Nous nous préparons pour l'avenir, car la culture britannique change en ce moment face à la nourriture. Ce que nous faisons ici est un peu un projet pilote pour le reste de Londres ", explique Dawn Lillis, directrice du service de traiteur.

Un projet agréable pour les papilles: lejour où La Presse a visité la petite école de 200 élèves, une délicieuse quiche au fromage et des pâtes à la bolognaise attendaient les enfants. La présentation de la salade mesclun mettait l'eau à la bouche.
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ENFANTS: Série: L'alimentation à l'école: Y a quoi à la cantoche?
La Presse Actuel Santé, dimanche 4 décembre 2005, p. ACTUEL3  Chapoutier, Katia

Paris - Plaire aux enfants, plaire aux parents, plaire aux diététiciens, le tout en dépensant moins de 1,50 euro (2,15 $) de matières premières. Voilà la quadrature du cercle que les cantines scolaires françaises doivent résoudre quotidiennement pour un résultat qui laisse parfois à désirer.

En France, sur 12 millions d'enfants scolarisés, sept millions mangent quotidiennement à l'école. Et c'est bien sûr à Paris que le problème est le plus aigu. En effet, 80 % des enfants restent à la cantine le midi. Alors que l'obésité devient un véritable problème de santé publique, les différentes mairies songent à toutes sortes de décrets.

La bataille commence avant même le réfectoire. En effet, tous les distributeurs de boissons et de sucreries viennent d'être interdits dans les établissements scolaires. Si ceux-ci faisaient l'affaire des parents trop pressés, ils étaient devenus la bête noire des diététiciens.

Comment faire alors, le midi, pour séduire les enfants avec un budget de 1,50 euro par élève pour un repas qui sera facturé entre 15 centimes et 4,20 euros aux parents selon leurs revenus?

Pour couvrir leurs frais, les cantines proposent de plus en plus de plats aux qualités nutritionnelles discutables comme les poissons panés, les viandes ou poissons reconstitués présentés sous forme de croquettes ou les spécialités fromagères. En proposant des crêpes au jambon, des pizzas, des quiches, des friands au fromage ou à la viande, on séduit les papilles des enfants, mais on offre des plats particulièrement riches en lipides et pauvres en protéines. Résultat: sérieux risques de surpoids avec en prime des carences en fer et en calcium.

Aussi les autorités conseillent-elles, pour chaque repas, un produit laitier (pour les apports en calcium nécessaires à la croissance), mais aussi de la viande rouge régulièrement (pour l'apport en fer), des légumes autres que les féculents au moins un repas sur deux et enfin une vraie diminution de l'apport en gras (fritures, charcuteries et autres plats en sauce).

Huit parents sur 10 sont prêts à payer plus si on leur assure une hygiène et une qualité nutritionnelle irréprochables. Après tous les scandales alimentaires que la France a connus, ils veulent savoir ce qu'il y a dans l'assiette de leurs enfants et d'où cela vient.
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ENFANTS: Les "restaurants" du chef Jorge
La Presse, dimanche 4 décembre 2005, p. ACTUEL3 Hétu, Richard

New York - Comme tous les grands restaurateurs de New York, le chef Jorge Collazo se soucie de l'image de ses établissements. D'où la présence d'experts en marketing dans son bureau de Long Island City, un quartier de Queens.
Ainsi, il y a un peu plus d'un an, Jorge Collazo est devenu le premier chef cuisinier de l'histoire des écoles publiques de New York. Depuis, il tente de laisser sa marque dans chacune des cafétérias du système, formant les cuisiniers, composant les menus, achetant les produits, éliminant graduellement les gras trans. En fait, le chef Jorge est épaulé dans sa tâche par cinq autres chefs- un pour chaque arrondissement de New York. Leur première initiative d'envergure aura été d'installer des buffets de salades dans les cafétérias des écoles secondaires, où les élèves ne sont pas tenus de manger à l'heure du midi. Contrairement aux élèves du primaire, ils peuvent en effet sortir de l'enceinte de leur établissement et se prendre une pointe de pizza graisseuse au resto du coin ou un hamburger chez Burger King. " Les gens étaient sceptiques, se souvient le chef Jorge. Ils disaient: Oh! Des buffets de salades, les jeunes ne mangent pas de salade... Ce n'est pas vrai. Ils aiment les laitues, ils aiment les légumes. Le succès de nos buffets de salades en est la preuve. Tout dépend de la variété des produits, des couleurs, de la présentation. "

" La présentation est très importante, ajoute le chef. Nous voulions vraiment reproduire ce qui se passe dans l'industrie privée. " Au cours de la dernière année, le nombre d'élèves qui fréquentent les cafétérias des écoles secondaires a augmenté de 15 %, selon David Berkowitz, qui dirige le programme alimentaire du réseau scolaire de New York. " Nous ne nous attendions pas à une augmentation aussi forte après un an ", confie-t-il.

Issu du secteur privé, Berkowitz utilise souvent le mot " restaurant " pour parler de l'expérience qu'il veut créer dans les cafétérias des écoles new-yorkaises. Il dira, par exemple: " Nous avons mis sur pied une équipe de marketing pour rendre nos écoles plus attrayantes, comme un restaurant. Nous soignons nos décors, nous organisons des concours, des activités de promotion, comme les restaurants. "

" Il ne suffit pas de dire: Ceci ou cela est nutritif, ceci ou cela est bon pour ta santé, manges-en... Notre but est d'offrir une nourriture qui a bon goût, qui est appétissante, qui est bien présentée. "

Le chef Jorge, l'homme qui doit réaliser cette vision, est né à Cuba et a grandi au New Jersey. Après ses études, il a travaillé notamment comme chef dans des hôtels new-yorkais et enseigné dans une école culinaire du Vermont. Depuis son embauche par le système scolaire new-yorkais, il a préparé quelque 70 nouvelles recettes, en plus de composer de nouvelles sauces avec les fournisseurs du réseau scolaire. Le défi est de faire appliquer les nouvelles directives et les nouveaux critères dans l'ensemble des 1500 écoles publiques de New York.
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NUTRITION: Menus "dégueu"
La Presse mercredi 30 novembre 2005, p. ACTUEL3  Krol, Ariane

La majorité des plats du jour offerts dans les cafétérias des écoles secondaires publiques sont trop gras et ne contiennent pas assez de fibres, de produits laitiers et de légumes, révèle une enquête nutritionnelle exclusive commandée par La Presse et l'émission L'Épicerie.

" J'ai été surprise de voir qu'il y avait autant de menus qui n'étaient pas équilibrés. C'est désolant ", commente la nutritionniste Geneviève O'Gleman,qui a analysé 34 menus du jour dans 14 écoles secondaires de la province (voir encadré). Les trois quarts n'offraient pas assez de fibres, près des deux tiers ne contenaient pas assez de légumes ou de produits laitiers, la moitié étaient trop gras et le tiers trop salés. Bref, deux menus sur trois n'étaient pas équilibrés.

Mme O'Gleman a trouvé des hamburgers au poulet ensevelis sous des montagnes de frites sans aucun autre légume et, à l'inverse, des gratins de légumes et des pizzas végétariennes qui n'offraient pratiquement pas de protéines. Et beaucoup de menus santé qui ne l'étaient pas vraiment. " Dans mon ragoût de boeuf aux légumes, il n'y avait que deux morceaux de carottes. La moitié de l'assiette était remplie de cubes de boeuf, l'autre moitié de pâtes huileuses. Il y avait du jus Oasis pur à 100 %, mais il n'était pas inclus dans le menu ", témoigne-t-elle.

Frites déguisées
Certains établissements ont officiellement éliminé la friture, mais continuent à servir des pommes de terre que la nutritionniste qualifie de " frites déguisées ". " Ce sont des pommes de terre surgelées qui n'ont pas la forme d'une frite mais qui sont aussi grasses, comme les pommes de terre grecques ou les patates à déjeuner. Les frites réchauffées au four ont déjà été frites à l'usine, donc ce n'est pas vrai qu'elles sont meilleures pour la santé. "

Devant la progression alarmante de l'obésité chez les jeunes, de plus en plus de voix s'élèvent pour réclamer l'élimination de la malbouffe dans les écoles. En août dernier, 80 % des répondants à un sondage CROP/La Presse s'étaient déclarés favorables à cette mesure. Mais les repas mal équilibrés ne sont pas seulement néfastes pour le tour de taille.

" Dans une école, j'ai vu un élève qui avait pris des croquettes de poulet avec des frites, une boisson sucrée bleue et un Jell-O. Il n'y avait pas grand-chose là-dedans pour l'aider à traverser l'après-midi ", raconte Geneviève O'Gleman.Elle en a fait la pénible expérience. " Un repas trop gras est plus long à digérer. L'énergie sert à la digestion plutôt qu'à bouger ou à penser. À l'inverse, lorsqu'il y a beaucoup de sucres raffinés, la personne est comblée sur le coup, mais c'est une énergie qui disparaît rapidement. Une heure plus tard, le jeune aura encore faim. Le comble, c'est un repas gras et sucré. "
Les protéines et les fibres contribuent à maintenir un bon niveau d'énergie beaucoup plus longtemps.

Pas tout noir
Le portrait n'est cependant pas tout noir. Geneviève O'Gleman a aussi vu des fruits présentés dans de belles coupes, des bâtonnets de poulet cuits au four dans une chapelure au blé entier et des assiettes froides garnies de poulet, de légumineuses, de fromage et de salade. " Il y a du travail à faire, mais ce qui m'encourage, c'est que des écoles ont réussi à offrir de bons menus qui plaisent aux jeunes. Il ne faut pas seulement montrer du doigt les mauvais exemples, mais se dire que c'est réellement possible de changer les cafétérias scolaires. "

BULLETIN DES CAFÉTÉRIAS SCOLAIRES
Assez de fibres : 23 %
Assez de produits laitiers : 32 %
Assez de légumes : 35 %
Assez de protéines : 66 %
Assez de produits céréaliers : 94 %
Équilibrés : 29%
Trop de gras : 50%
Trop de sel : 35 %

LES PLATS PROPOSÉS
La moitié des cafétérias proposaient à la fois des plats santé et du fast-food. Trois d'entre elles n'offraient ni légumes, ni fruits, ni vrais jus de fruits, ou servaient des frites qui n'étaient pas annoncées au menu ce jour-là. Le lait était disponible partout, mais dans cinq écoles, il était difficile d'accès.
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NUTRITION: Guide alimentaire canadien: consultations suspendues
Passeport Santé.net
30 novembre 2005 - En raison du déclenchement de la campagne électorale fédérale, Santé Canada suspend les consultations publiques et en ligne au sujet de la nouvelle version du Guide alimentaire canadien pour manger sainement, dont le dévoilement était prévu en mai 2006.

Dernièrement, l'organisme fédéral avait convié les citoyens à faire part de leurs appréciations au sujet des ébauches du nouveau guide. Des assemblées publiques étaient prévues dans différentes régions du pays, de même qu'une consultation à partir d'un questionnaire disponible en ligne. Selon la porte-parole de Santé Canada, Carole Saindon, ces consultations devraient reprendre à l'issue du scrutin, soit après le 23 janvier prochain. Pour ce qui est du lancement du nouveau guide, il est trop tôt pour savoir s'il sera reporté ou non.

Parmi les modifications et les nouvelles orientations que Santé Canada soumettra à la consultation, mentionnons :

  • les illustrations relatives aux groupes alimentaires;
  • le nom des groupes alimentaires;
  • la pertinence de changer le terme « portion » par « choix »;
  • la longueur du document, qui passe d'un feuillet recto verso à un document de huit pages;
  • son adaptation à l'alimentation des différentes communautés culturelles présentes au pays.

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MARKETING: Abolir la malbouffe: un casse-tête pour les entreprises
La Presse samedi 3 décembre 2005, p. A3Série: L'alimentation à l'écoleKrol, Ariane

Au Québec, une grande partie des cafétérias scolaires sont gérées par des concessionnaires privés. Pour ces entreprises, il est beaucoup plus payant de vendre des poutines et des boissons sucrées que des repas complets équilibrés. Est-il possible de concilier santé et rentabilité?

" Le repas complet, chez nous, ce n'est pas nécessairement le plus payant, mais c'est un de ceux qu'on vend le plus parce que c'est la stratégie de l'entreprise. Le plus payant, c'est vraiment les articles casse-croûte. La frite ne coûte pratiquement rien à produire et se vend un bon prix. Les chips, le chocolat, ces choses-là, ce sont des marges de profit intéressantes ", dit Jean-Sébastien Meilleur, directeur développement et marketing chez Laliberté et Associés.

Les premières politiques alimentaires ont fait leur apparition dans les cafétérias scolaires au milieu des années 80, raconte Monique Drouin, directrice régionale à l'exploitation pour Chartwells. " On se concentrait surtout sur l'élimination des boissons gazeuses et on commençait à réduire les frites de cinq à trois ou deux fois par semaine, parfois deux fois par mois. Il y a des commissions scolaires qui n'ont plus de friteuse depuis longtemps et où on utilise strictement le four. "

Les trois groupes assurent qu'ils offrent au moins un menu santé dans toutes leurs cafétérias, même quand l'école ne l'exige pas. De plus en plus d'établissements trouvent que ce n'est pas assez. " Si on donne le choix aux élèves, ce n'est pas le menu santé qui se vend le plus. Ils vont plutôt en profiter pour manger de la poutine ", témoigne Marie-Claude Lunardi, directrice de l'école secondaire du Triolet. À l'échéance du contrat de sa cafétéria, au printemps dernier, elle a fait front commun avec trois autres écoles secondaires de la commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke pour lancer un appel d'offres excluant toute malbouffe.

Casse-tête
D'autres commissions scolaires, comme Rives-du-Saguenay et Seigneurie-des-Mille-Îles (voir autre texte) ont pris le même virage. Un beau casse-tête pour les concessionnaires.

" Souvent, le fait d'avoir du casse-croûte permet de vendre le repas complet un peu moins cher parce que les frites subventionnent en quelque sorte le repas complet ", explique Jean-Sébastien Meilleur. Et les aliments santé coûtent souvent plus cher à préparer. " Si vous vendez 200 $ de pommes de terre frites, le coût de main-d'oeuvre est minime parce que c'est un produit qui est déjà presque prêt, il ne reste que la cuisson à faire. Si vous vendez 200 $ de sandwiches et salades préparés sur place, vous augmentez automatiquement votre coût de main-d'oeuvre ", dit Monique Drouin.

Le prix est une autre contrainte. Le menu complet (soupe, plat principal, pain, boisson, dessert) se vend au plus 4,50 $, généralement moins. " Les contrats de commissions scolaires s'arrachent encore par les prix. Parfois, cinq cents de moins sur le repas complet nous font perdre une soumission ", dit Pierre Asselin, directeur marketing et développement pour Aramark Québec.

Mais ce qui inquiète le plus les exploitants de cafétérias, c'est la concurrence des comptoirs de restauration rapide.
" Il y a des commissions scolaires qui imposent des politiques alimentaires et on est entièrement d'accord avec ça, mais quand on offre aux jeunes un beau repas équilibré au service alimentaire, ils vont manger un hot dog et une frite au Valentine de l'autre bord de la rue ", constate Pierre Asselin.

Chute des ventes
Dans une des cafétérias de Chartwells, les ventes ont chuté de 12 % en un an après que la direction de l'école eut permis aux élèves de sortir le midi. " Le jeune qui mange à l'extérieur de l'école ne va pas chercher un plat du jour, mais quelque chose que moi je ne lui offre pas. Est-ce que ça améliore son alimentation? " demande la diététicienne Josée Lavoie. Même quand l'école est loin de tout, il y a parfois des élèves qui se font livrer de la pizza, de la poutine et des frites.

Pour retenir leur clientèle, les gestionnaires de cafétérias proposent aux parents d'acheter des coupons échangeables uniquement contre un menu du jour... qui n'ont aucune valeur au casse-croûte du coin.

D'ailleurs, les jeunes ne boudent pas systématiquement les aliments sains. " Les ventes de salades et de certains de nos produits frais ont quintuplé ", témoigne Josée Lavoie. Mais il n'est pas toujours facile de rendre l'offre attrayante. Les cafétérias construites dans les années 70 n'ont souvent pas assez de comptoirs réfrigérés ou d'espace pour installer un comptoir à sandwiches.

" C'est une forme de cercle vicieux où les soumissionnaires soumissionnent au plus bas prix possible et où les commissions scolaires n'ont pas nécessairement de budgets pour rafraîchir les services alimentaires ", dit Pierre Asselin. " Les défis sont de taille ", résume Monique Drouin. Pour Laliberté, qui vient de décrocher plusieurs nouveaux contrats à Seigneurie-des-Mille-Îles et Région-de-Sherbrooke, l'année scolaire 2005-2006 sera un véritable test.

" À première vue, il y a une très belle réponse des élèves. Peut-être le profit ne sera-t-il pas aussi énorme parce que c'est plus payant de vendre des frites, mais d'après moi on va être capable de tirer un bon profit. Et ce sera beaucoup plus satisfaisant pour Laliberté de l'avoir fait avec des aliments santé ", dit Jean-Sébastien Meilleur.
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INDUSTRIE: Les boissons gazeuses se vendent encore très bien, mais beaucoup moins qu'avant.
Le Coke et le Pepsi se vendent moins
Richard Dufour et Bloomberg 13 décembre 2005 - 10h15

À moins d'un revirement de dernière minute, les géants Coke et Pepsi vont afficher des ventes annuelles de boissons gazeuses en baisse dans le marché amérciain pour la première fois en 40 ans.

L'eau embouteillée, les jus et les boissons sportives ont la cote auprès des consommateurs soucieux de leur santé et de leur alimentation.Les ventes de Coca-Cola ont reculé de 1% en Amérique du Nord au cours des trois premiers trimestres tandis que celles de Pepsi ont fondu, en moyenne, de 1,7 % pendant les neuf premier mois de l'exercice en cours.

Coke et Pepsi n'ont plus le choix et doivent se tourner vers de nouveaux produits pour assurer leur croissance.

C'est pourquoi Pepsi a récemment payé 14 milliards $ US pour acheter Quaker Oats, qui possède Gatorade.
Gatorade domine largement le marché des boissons sportives avec environ 80 % des parts de marché. Powerade, qui appartient à Coca-Cola, est deuxième avec un peu moins de 20 % des parts de marché.

Dans le secteur de l'eau embouteillée, Pepsi, propriétaire d'Aquafina, détient 15% du marché, alors que Coke, qui possède la marque Dasani, contrôle 10% des ventes.Chez Pepsi, plus rapide que sa rivale à diversifier ses produits, les boissons gazeuses génèrent aujourd'hui moins de 20% du chiffre d'affaires de l'entreprise.
Hier (lundi), la capitalisation boursière de Pepsi a dépassé celle de Coke pour la première fois.
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SOCIETE: Cafétérias, mythes et réalités
Gagnon, Katia La Presse  Forum, lundi 5 décembre 2005, p. A20

Les cafétérias scolaires québécoises servent, en général, de la nourriture peu équilibrée. Ce constat, qui tenait jusqu'à maintenant davantage de l'évaluation impressionniste, vient d'être confirmé par une enquête sérieuse réalisée par l'émission L'Epicerie. Les deux-tiers des menus évalués par une nutritionniste de passage dans quinze écoles étaient dominés par le fast-food. Peut-on changer les choses? Certainement. Mais auparavant, il faudra briser trois mythes qui confortent souvent les écoles dans leur option fast-food.

Mythe numéro un: faire santé, ça coûte cher. Faux, démontrent quotidiennement plusieurs écoles et commissions scolaires qui ont choisi d'offrir à leurs élèves des menus sains. Prenons l'exemple de la polyvalente Mgr Euclide Théberge, à Marieville. Depuis que la nourriture de la cafétéria, faite par une coopérative, a pris le virage santé, le menu est... moins cher! Plat du jour, avec soupe et dessert et une boisson: trois dollars. Au menu: des fruits, des galettes faites maison, des patates cuites au four, un bar à salade.

Attention, cependant, aux solutions faciles, les faux menus santé. L'enquête démontre que dans plusieurs écoles qui se targuent d'avoir une politique santé stricte, l'équilibre nutritionnel des menus est quand même déficient. On a supprimé les frites, mais on les a remplacées par d'autres types de patates, également frites. Les saucisses et les charcuteries sont aussi grasses qu'une portion de frites. Et la salade césar, malgré son nom, n'est pas un mets santé.

Mythe numéro deux: les élèves n'aimeront pas les mets santé. Évidemment, s'il est possible de commander des croquettes de poulet ensevelies sous les frites, il y a fort à parier que les élèves opteront pour le fast-food. Plusieurs adultes, placés dans une situation semblable, feraient d'ailleurs de même.

C'est vrai, les changements à la cafétéria sont délicats à gérer. Surtout pour les établissements- les trois quarts des écoles secondaires- qui sont situées à proximité de restos fast-food. Le secret: y aller graduellement, en commençant par des changements qui se voient peu. Par exemple, transformer la pizza toute garnie en végétarienne bien fromagée, servie sur croûte de blé entier. Servir le croissant jambon-fromage avec salade plutôt qu'avec des frites. Remplacer les punchs sucrés par des vrais jus.

Des chefs comme Hugues Breton, qui cuisine à la cafétéria de la polyvalente Georges Vanier, à Montréal, ont fait la preuve qu'on pouvait accoler aux mets santé une étiquette cool et du coup, convaincre les jeunes d'en manger. L'an dernier, pour un " spécial multiculturel ", il a proposé du porc au lait de coco, de la paella, avec musique et personnel costumé. Évidemment, c'est plus de travail que de préparer des hot-dogs.

Mythe numéro trois: les écoles sont impuissantes puisque les cafétérias scolaires sont, la plupart du temps, gérées par des concessionnaires. C'est faux. Même si un contrat les lie à l'établissement pour plusieurs années, les traiteurs concessionnaires sont au service des écoles. Si la direction de l'école amorce un virage santé, la plupart du temps, le concessionnaire suit de bonne grâce. À preuve: sur un même territoire, deux écoles desservies par le même concessionnaire n'ont souvent pas du tout la même offre à la cafétéria. Et les traiteurs concessionnaires sont de plus en plus sensibles à la mauvaise réputation que traînent les cafétérias scolaires dans les médias.

Bref, c'est la direction de l'école qui doit faire preuve de leadership pour que les cafétérias changent. Car nous avons bien du chemin à faire. À titre de comparaison, revoyons un peu ce que ma collègue Marie Allard constatait lors d'un récent passage dans les écoles finlandaises. Au menu des élèves: harengs grillés et salade de légumes biologiques, avec pain de seigle complet fait sur place par la cuisinière. Un verre de lait. Pas de dessert, sauf les jours de fête. Le tout réalisé avec une subvention de... 1,60 $ par repas.
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SOCIETE: Le prix d'un repas
La Presse, samedi 3 décembre 2005, p. A2  Série: L'alimentation à l'école   Krol, Ariane

Premier repas:
Soupe au poulet (250ml) sans nouilles avec morceaux de carottes et de céleri: 0,06 $; boulettes de boeuf (59 g) sauce Shanghai: 0,21 $; nouilles de riz (97 g): 0,06 $; portion de légumes (65g): 0,16 $; jus (200ml): 0,26 $; gâteau Forêt noire (160g): 0,13 $.
Total: 0,88 $.

Nous avons demandé à Julie Faucher, professeure en gestion des approvisionnements à l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec, de nous aider à calculer combien coûtent les aliments qui composent ces repas achetés dans une école secondaire publique choisie au hasard. Les valeurs indiquées tiennent compte de la taille des portions et des prix de gros auxquels les gestionnaires de cafétérias ont accès.

" Quand on parle de culture alimentaire et de saine alimentation, je trouve qu'on s'y prend bien mal ", commente Julie Faucher. L'ITHQ apprend à ses élèves à faire des miracles avec des aliments peu coûteux et sains, comme des lentilles. Mais à moins de 1,05 $ de matière première pour un repas trois services (soupe, plat, dessert) avec une boisson, il est difficile de servir quelque chose d'acceptable, note l'enseignante.

Deuxième repas:
Soupe au poulet : 0,06 $; pain: 0,18 $; poulet (53 g): 0,45 $; laitue et vinaigrette: 0,10 $; lait (200ml): 0,25 $; gelée préparée avec du jus de pomme plutôt que de l'eau (143 g): 0,15 $.

Total: 1,19 $.

COMBIEN ÇA VAUT?
La plupart des cafétérias scolaires offrent aux élèves des repas complets (soupe, plat principal, pain, boisson, dessert) pour 4,50$ seulement, et souvent moins. Combien coûtent les aliments qu'on trouve dans l'assiette ? " Quand on parle de restauration rapide de type fast-food, on peut avoir des coûts de nourriture qui avoisinent les 25% pour certains articles. Lorsqu'on va dans des menus plus sains avec des préparations de légumes, voire des préparations-minute, les coûts de nourriture peuvent tourner autour de 40% ", indique Robert Laporte, professeur au programme de gestion appliquée en restauration à l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec (ITHQ).

Certains produits sont vraiment payants. " Le prix de vente d'une boisson gazeuse est souvent à 1 $ alors que son coût est d'environ 25 cents, parfois 17 cents s'il s'agit d'une boisson gazeuse en fontaine. " Mais le concessionnaire doit aussi payer ses employés et, selon les contrats, divers frais (eau, électricité, gaz, assurances) ou payer un loyer ou une redevance à l'école. Au bout du compte, les marges de profit brutes sont très minces, dit Robert Laplante. " On n'est pas loin des marges de profit de commerces de détail comme Metro, où on parle de 1 à 2 %. C'est le volume qui sera déterminant. "
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SOCIETE: Rejet massif de la malbouffe à l'école
Les Québécois sont prêts à payer plus cher pour que leurs enfants mangent sainement
La Presse lundi 5 décembre 2005, p. A1  Sondage CROP-La Presse-Radio-CanadaKrol, Ariane

Pas de doute, les Québécois en ont ras le bol de la malbouffe à l'école. Pratiquement les trois quarts d'entre eux réclament que les frites, les boissons gazeuses et les sucreries soient interdites dans les cafétérias scolaires. Et ce ne sont pas des paroles en l'air: huit personnes sur 10 seraient prêtes à consacrer plus d'argent aux repas que leurs enfants prennent à l'école, indique un sondage CROP/La Presse/Radio-Canada.

Poutines, ragoûts noyés de sauce, légumes trop cuits, boissons sucrées à saveur de fruit... Les repas servis dans les cafétérias scolaires sont souvent trop gras, trop salés et trop pauvres en éléments nutritifs. Bref, rien pour aider les jeunes à se concentrer en classe.
Seriez-vous prêt à payer plus cher pour que vos enfants mangent mieux à l'école? Oui, disent plus de 80 % des Québécois qui ont répondu à notre sondage exclusif. Ils sont presque aussi nombreux à réclamer l'interdiction des frites, des boissons gazeuses et autres sucreries... et le retour des cours de cuisine en classe.

Les entrevues ont été réalisées entre le 17 et le 26 novembre, donc avant la parution de notre dossier sur les cafétérias scolaires. Une enquête nutritionnelle menée dans 14 écoles a notamment révélé que les deux tiers des plats du jour n'étaient pas équilibrés.  Dans un autre sondage CROP-La Presse réalisé juste avant la rentrée, 80 % des répondants s'étaient déclarés favorables à l'interdiction de la malbouffe dans les écoles publiques.

Méfiance dans l'assiette
La nourriture servie aux enfants n'est pas la seule source d'inquiétude. Plus de la moitié des répondants (61 %) considèrent que la mondialisation rend la qualité et l'innocuité des aliments de plus en plus difficile à garantir. Ils se méfient de l'industrie qui produit, selon eux, des aliments de moins en moins savoureux (55 %) contenant des gras trans dommageables pour la santé (69 %). La majorité (60 %) croient aussi que les aliments contiennent des OGM et sont souvent traités aux pesticides. Pourtant, les tests réalisés au cours des dernières années ont toujours démontré qu'une proportion infime des aliments vendus au Canada contiennent des organismes génétiquement modifiés ou des traces de pesticides en quantité jugée dangereuse pour la santé.

Autocritique
Les répondants sont aussi très critiques par rapport aux habitudes alimentaires des Québécois. Plus des trois quarts (76 %) trouvent que les gens ne prennent plus le temps de manger de vrais repas et se tournent de plus en plus souvent vers la restauration rapide. La plupart (86 %) considèrent aussi que nous mangeons beaucoup trop et que l'obésité entraîne de graves problèmes de santé dans la population.

Pourtant, près de la moitié (49 %) disent comprendre les étiquettes nutritionnelles et la majorité considèrent qu'ils sont bien informés sur les aliments qui constituent une bonne source d'acides gras oméga-3 (62 %) ou d'antioxydants (57 %). Les suppléments alimentaires, vitamines et autres minéraux sont toutefois très populaires. Presque la moitié des interviewés (48 %) les considèrent comme indispensables à une bonne alimentation !
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Site internet suggéré : Assiette Harmonie Santé 
http://www.harmoniesante.com/messagerie/Assiette_Sante_Protocole_Cuisinier.html
Le PRINCIPE DE L'ASSIETTE HARMONIE SANTÉ consiste à suivre les proportions de l'image :

  • Avoir la 1/2 de l'assiette de légumes, le 1/4 de viandes et substituts et le 1/4 pains et céréales entières si possible.
  • Encourager l'eau, le lait ou le jus de fruit au repas ou selon le besoin.
  • Si encore faim (s'écouter): Dessert au lait (yogourt..) ou dessert fruité (fruit ou autre) ou à l'occasion un dessert sucré (1/2 d'une portion)

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Conseil du mois:
Les petits trucs de Ricardo pour Apprendre aux jeunes à manger sainement

  • Prendre le temps de manger en famille.
  • Éteindre la télé et obliger les enfants à aller jouer dehors avant le repas: ils auront plus faim et seront plus réceptifs aux plats qu'on leur aura préparés.
  • Intégrer les changements progressivement : pas de révolution, un changement à la fois.
  • Ne pas s'inquiéter des goûts changeants des enfants.
  • Attention de ne pas transmettre ses goûts personnels et ses peurs.

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Formation Continue
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Nouveautés   http://www.obesite.chaire.ulaval.ca/nouveautes.html
Pour en savoir davantage sur l'étiologie, la prévalence, les complications, le traitement et la prévention de l'obésité, veuillez consulter le site internet de la Chaire de recherche sur l'obésité   http://www.obesite.chaire.ulaval .ca
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Congrès à venir

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Station de visioconférence de 150 personnes sera réservée au Pavillon Ferdinand-Vandry, vendredi le 24 février 2006, pour la diffusion de la conférence "Un poids santé à la ménopause: un défi de taille". Coût 25$ http://www.cnfs.ca/uottawa/pdf/PROMO.pdf
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Paul Boisvert, Ph.D.    
Coordonnateur de l'information et de la formation
Chaire de recherche Merck Frosst/IRSC sur l'obésité
http://obesite.chaire.ulaval.ca/

Pavillon d'Youville local Y443A- 4è ét.
Centre de recherche de l'Hôpital Laval
2725, Chemin Sainte-Foy
Sainte-Foy, Québec, QC
Canada G1V 4G5
Tel.: (418) 656-8711 poste 3391
Fax :(418) 656-4929
http://obesite.chaire.ulaval.ca/cv/boisvertpaul.html (Photo)
mailto:Paul.Boisvert@crhl.ulaval.ca
 



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CLUB DE LECTURE SÉLECT EN NUTRITION
AVEC HÉLÈNE BARIBEAU ET FRANCES BOYTE


Depuis quelques années, des informations en nutrition sont publiées chaque jour par le biais de différents médias. Être à jour est devenu un devoir sans fin. Frances Boyte et Hélène Baribeau ont exprimé le désir de former un club de lecture sélect afin de mettre en commun ces nouvelles informations. Ce club sélect s’adresse aux diététistes désireux et désireuses d’échanger des informations pertinentes en nutrition afin de multiplier nos connaissances et aussi partager et élargir nos champs d’expertise respectifs afin d’être à la fine pointe des nouveautés en matières de nutrition et d’alimentation.

Échanger des informations dans un club de lecture c'est en même temps développer notre réseau de contact professionnel, lequel une fois développé peut servir à aller chercher des informations de pointe rapide et se transmettre des contacts qui parfois vont déboucher sur des contrats ou des emplois. Un club de lecture, c'est établir aussi une solidarité professionnelle entre diététistes.

Étant consciente de nos horaires respectifs chargés, nous avons prévu planifier 3 rencontres par année d’une durée de 1 heure 30. Les rencontres se dérouleront dans la salle de conférence d’Aliments de Santé Laurier, à Place Laurier, Ste-Foy.

La troisième rencontre le 1er février 2006 de 7h30 à 9h00.

Voici l’horaire proposé des rencontres :

7h30-7h45   : bienvenue et petit déjeuner
7h45 à 8h05 : première présentation
8h05 à 8h25 : deuxième présentation
8h25 à 8h45 : discussion et questions
8h45 à 9h00 : organisation de la prochaine rencontre

PROCHAINS SUJETS À VENIR :

Pour vous inscrire, veuillez nous contacter par courriel ou par téléphone aux coordonnées suivantes, le plus rapidement possible :

Au plaisir de se rencontrer,

Hélène Baribeau
Tél. 651-3262 ou 653-8636
Courriel : helenebaribeau@sympatico.ca

Frances Boyte
Tél. 261-3286 ou 650-3256
Courriel : Francesboyte@hotmail.com

OUTILS DISPONIBLES POUR NOTRE TRAVAIL

Si vous DÉSIREZ ANNONCER vos outils en nutrition ou autres ____________________________________________________


Livre De l'énergie, j'en mange offert dans nos écoles. auteure Carole Lamirande, diététiste

De l'énergie, j'en mange ! donne à toutes les intervenantes et à tous les intervenants œuvrant auprès des jeunes un coup de pouce pour aborder avec eux le thème de l'alimentation. Ce livre permet de mieux comprendre plusieurs aspects de l'alimentation des adolescentes et des adolescents en fournissant une synthèse de l'information la plus pertinente dans ce domaine. Il facilite de plus l'intervention en suggérant des stratégies et des activités adaptées à ses besoins. De l'énergie, j'en mange ! cherche également à réconcilier les jeunes avec le plaisir de manger et de bouger sans culpabilité. Puisque les jeunes sont des acteurs de leur propre santé et de leur alimentation, De l'énergie, j'en mange ! vise aussi à accroître le sentiment de contrôle qu'ils exercent sur leur vie. Dix thèmes sont abordés dans cet ouvrage : la puberté, l'image corporelle, l'activité physique, les médias et la publicité, le calcium et le fer, les légumes et les fruits, le déjeuner, les collations, les repas à l'extérieur et les repas a la maison. En outre, près d'une cinquantaine d'activités thématiques y sont proposées.

Vous pouvez le commander en ligne en cliquant ici



  Outils Harmonie Santé au prix de détail 20$ laissé à 10.70$ pour les membres et 16$ pour les non membres (tout est inclus: poste et frais de manutention). Des outils éducatifs pour votre pratique.

Livre de recettes santé Cuisine santé simplifiée pour toute la famille: diabète,cholestérol, prévention; DVD d'exercices et expliquant notre approche de santé globale, Journal alimentaire Action Harmonie Santé....


Disponibles dans notre boutique du site ou auprès de diététistes/nutritionnistes membres. Ou faites parvenir votre chèque en inscrivant votre commande au 1385 Chemin des Patriotes Otterburn Park J3H 4K7

Les conseils santé d’Isabelle

Docteure en nutrition, Isabelle Huot propose un livre truffé de conseils pratiques qui s'adresse à toute personne soucieuse de son alimentation. Que ce soit pour réduire son taux de cholestérol, contrôler sa tension artérielle, prévenir le cancer, protéger ses os ou perdre du poids intelligemment, les conseils prodigués sont basés sur des données récentes, bien vulgarisées.

Disponible sur notre site au  ou dans toutes les librairies au coût de 24,95$

Isabelle Huot
Éditions Publistar
24,95$
Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne

Livre de recettes
TOFU TOUT FLAMME BRAVO FRANCES
!

Voici un livre de recettes qui réussit même à séduire le plus carnivore d’entre nous !

Pour une première fois en Occident, le tofu est mélangé aux poissons, fruits de mer et viandes dans des recettes gastronomiques.

Chacune des recettes est illustrée et nous met l’eau à la bouche !

Certaines recettes sont de tendance française conventionnelle comme le canard à l’orange, la poêlée de foie gras, certaines représentent la nouvelle cuisine tels : le consommé de cailles et canard fumé style cappuccino, les brochettes de pétoncles.

Tout au long du livre, FRANCES BOYTE amalgame différents types culinaires comme la cuisine fusion (mole poblano), la cuisine ethnique (banique au tofu) ou encore la cuisine végétarienne avec des suggestions très rapides à exécuter telle la salade de tofu latino-américaine.

Sans moralité nutritionnelle, Frances Boyte présente des recettes originales créées en collaboration avec d'excellents chefs qui mettent en vedette un aliment encore jeune et nouveau en Occident : le tofu. Ce savoureux aliment offre de nombreuses possibilités de mariages culinaires. Pour le plaisir des sens, goûtez à la salade de homard et physalis au parfum d'orange, au tartare de thon au gratin de tofu et miso, au foie gras poêlé à la mangue caramélisée au sirop d'érable et tofu, au sandwich de tofu grillé aux jeunes pousses croquantes, à l'ail confit et à l'huile de sésame tranché au mirin, sauce soya biologique et gingembre, au délice de ricotta sur une tulipe de dentelle aux pistaches et terminez par la crème brûlée aux griottes et tofu.

Prix:30$ (tout inclus) mais se vend à 24,95$ en librairie.
Faites vous ce beau cadeau santé !

Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.

LIVRE DÉSOBÉSITÉ
Auteur : Jacinthe Côté ISBN : 2-89549-144-5 Prix : 17,95 $ en librairie
Genre : Essai
Parution : 22 septembre 2004

Le livre : L’obésité, bien plus qu’une simple question d’esthétisme ou d’inconfort, est en train de miner la santé de milliards de personnes dans le monde. L’embonpoint est devenu un problème social et économique qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Ce petit guide passe en revue les facteurs qui, au fil des dernières décennies, ont favorisé l’embonpoint, notamment la sédentarité, la prise de poids excessive pendant la grossesse et la culture de la restauration rapide. Aujourd’hui, en plus de la génétique, nos choix de vie concernant l’alimentation et l’activité physique contribuent à accroître l’incidence de l’obésité. Ce guide participe également au débat concernant les régimes miracle et propose des solutions santé ayant un effet durable. L’auteur : Jacinthe Côté est titulaire d’un baccalauréat en science de la nutrition et d’une maîtrise en science et technologie agroalimentaire. Elle signe une chronique hebdomadaire sur la nutrition à La Presse.

Relations de presse : Pierrette Gravel Téléphone : (450) 674-2808
pierrette.gravel@videotron.ca

Vous pouvez le commander en ligne.

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GUIDE des interactions médicaments, nutriments et produits naturels.

Un livre à se procurer pour votre pratique. Nouvelle version comprend certaines interactions avec les suppléments. Prix: 50$ (tout inclus)

Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.

FESTINS VÉGÉTARIENS
Auteure : Danielle Lamontagne, nutritionniste
format 8½X11, 64 pages illustrées

Le cahier Festins végétariens vous propose :
· 10 étapes vers la qualité totale en alimentation
· 25 suggestions de menus complets · 80 recettes faciles à réaliser, riches en saveur et en fibres dont plusieurs recettes de base · 2 fiches détachables sur la cuisson des légumineuses et des céréales
· 1 mini guide alimentaire végétarien en couleurs pour afficher sur le frigo
· Plusieurs conseils pratiques en nutrition, des trucs pour la cuisine et des moyens pour économiser du temps

Ces outils sont aussi disponibles par la poste. Pour de plus amples renseignements ou pour connaître les prix pour plusieurs exemplaires, téléphoner au (514) 727-9997.

SPÉCIAL POSTAL  pour les 3 outils (Festins Végétariens + Supplément végétalien + Guide Végétarien) 25$. Envoyer un chèque à Danielle Lamontagne au casier postal 203, succursale Rosemont, Montréal, H1X 3B7
Envoyer un chèque à Danielle Lamontagne au
casier postal 203, succursale Rosemont, Montréal, H1X 3B7

Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.

GUIDE ALIMENTAIRE VÉGÉTARIEN
Danielle Lamontagne, Dt.P.
format 8½X11, 6 pages

Tout en ne privilégiant aucune approche végétarienne particulière, le Guide alimentaire végétarien s’adresse à ceux et celles qui désirent abandonner ou diminuer leur consommation de viande, peu importe la raison.
Cet outil de 6 pages illustrées en couleur, basé sur des données actuelles en nutrition, indique les quantités requises chaque jour pour les enfants de 4 ans et plus, les adolescents, les adultes, les femmes enceintes et allaitantes. Les exemples de portions dans chacun des cinq groupes alimentaires, décrivent une foule d’aliments des plus connus au plus exotiques, de quoi en surprendre plusieurs.

Ces outils sont aussi disponibles par la poste. Pour de plus amples renseignements ou pour connaître les prix pour plusieurs exemplaires, téléphoner au (514) 727-9997. SPÉCIAL POSTAL  pour les 3 outils (Festins Végétariens + Supplément végétalien + Guide Végétarien) 25$. Envoyer un chèque à Danielle Lamontagne au casier postal 203, succursale Rosemont, Montréal, H1X 3B7

Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.

GUIDE SUPPLÉMENT VÉGÉTALIEN  8½X11, 4 pages

Le Supplément végétalien s’adresse aux personnes qui ne peuvent ou qui ne veulent consommer aucun produit d’origine animale, ceci incluant les produits laitiers et les œufs. Cet outil doit se conjuguer avec le Guide alimentaire végétarien pour la charte des portions qui demeure la même. Un choix judicieux d’aliments variés dans chacun des neufs groupes alimentaires proposés par le Supplément végétalien permet de combler les besoins nutritionnels. Ces outils sont aussi disponibles par la poste.

Pour de plus amples renseignements ou pour connaître les prix pour plusieurs exemplaires, téléphoner au (514) 727-9997.

SPÉCIAL POSTAL  pour les 3 outils (Festins Végétariens + Supplément végétalien + Guide Végétarien) 25$. Envoyer un chèque à Danielle Lamontagne au casier postal 203, succursale Rosemont, Montréal, H1X 3B7

Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.

NUTRITION VALUE OF FOOD
disponible en Anglais (aussi en français), rd Edition, 2004 M. Brault Dubuc and L. Caron Lahaie -Only Canadian Food Values Table -

From Canadian Nutrient File 2002
-More than 2,000 food items
-Values for energy and 38 nutrients
-Values for 100 grams and portions
-27 different food groups, including babyfoods

Price: $48.00 per volume Volume discount: 20% for University and College bookstores Shipping : $8 per volume or $10 for 2 volumes Québec et Ontario + GST Also available

NOUVELLE ÉDITION:
Valeur Nutritive des Aliments version française, 2003 (disponible aux mêmes conditions) To order you can do on line or write to: Société Brault-Lahaie 24, rue d’Anjou Saint-Lambert, Québec J4S 1K5 Tel.: 450.671.1276 Fax: 450.671.0148

Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.

Livre,
DE LA TÉTÉE À LA CUILLÈRE (Bien nourrir mon enfant de 0 à 1 an)
Linda Benabdesselam, Dt.P et autres
Éditons Hôpital Ste-Justine, Disponible en librairies 14,95$

Allaitement, alimentation de la femme qui allaite, comparaison de préparations lactées pour le nourrisson, introduction des solides, végétarisme chez le nourrisson, allergies alimentaires, coliques, etc.

Ou si vous le désirez, vous pouvez le commander en ligne.

 

PARTENAIRE(S) À CETTE MESSAGERIE
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Messagerie Harmonie Santé

Faites-nous parvenir vos messages directement dans le courriel. Ne pas mettre de pièces jointes. Nous le publierons tel quel. Merci !

Marise Charron, Nutr., Dt.P. R.D.
Nutritionniste-diététiste
Groupe Harmonie Santé
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1 877 HARMONIE  OU  514-9907128